Nokia : un nouveau PDG et le retour des bénéfices




Le 29 Avril 2014, par

La vente de la division « Mobile » de Nokia a apporté divers changements chez le groupe finlandais. Avant tout en termes de stratégie, mais également au niveau de la direction avec le changement de PDG ainsi qu’en termes de résultats. Une bonne affaire, donc, qui devrait profiter autant à Nokia qu’à Microsoft, le groupe ayant finalisé le rachat des mobiles Nokia vendredi 25 avril 2014.


cc/flickr/ Are Sjøberg
La cession de la division mobile a entraîné le départ du PDG de Nokia, Stephen Elop. Ce dernier s’est vu proposer la tête de la division « matériel » chez Micorosoft. C’est à cette division que les téléphones portables de Nokia ont été rattachés, Microsoft tentant de rattraper le retard cumulé sur le secteur des appareils portables après un léger échec de sa tablette Surface.

Nokia a rapidement nommé un nouveau PDG. Il s’agit de le singapourien d’origine indienne Rajeev Suri, âgé de 46 ans qui a pris la tête de Nokia par intérim après le départ d’Elop ; il a été confirmé à son poste. Un choix logique justifié, entre autres, par la nouvelle stratégie de Nokia. Sans sa division mobile, qui a fait le succès du groupe dans les années 1990-2000, avec notamment le célèbre 3310, mais qui a raté le coche du « smartphone », Nokia change de cœur de métier.

Désormais, comme c’est le cas pour Ericsson depuis la fin de son partenariat avec Sony dans le mobile, Nokia se concentrera sur l’équipement pour télécommunication. Un secteur dans lequel le groupe veut devenir leader, prévoyant une forte croissance des objets connectés qui demanderont de plus en plus d’équipement pour faire face au transfert de données, et dont Rajeev Suri avait pris la tête depuis plusieurs années.

La nomination de Rajeev Suri a été accompagnée par la publication des résultats du groupe et ils sont en demi-teinte. Si Nokia a renoué avec le bénéfice (108 millions d’euros pour l’année 2013), le chiffre d’affaires a fortement baissé (2,664 milliards d’euros), même en dessous de ce que prévoyaient les analystes du secteur (2,85 milliards d’euros).


Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner… En savoir plus sur cet auteur