Les syndicats d'Air France observaient une trêve dans le mouvement social initié entre le 22 février et le 8 mai. Pour sortir de l'ornière, la direction avait ensuite organisé une consultation des salariés qui a mal tourné : la proposition de hausse des salaires de la direction ayant été refusée par une majorité des personnels de l'entreprise, Jean-Marc Janaillac, l'ex-PDG, a dû démissionner. La direction provisoire, emmenée par Anne-Marie Couderc, a pu s'installer dans un calme social relatif. Mais l'intersyndicale entend de nouveau peser dans les négociations.
C'est la raison de ce nouvel appel à la grève, qui est toujours susceptible d'être levé… ou renforcé, en fonction de la teneur des annonces que la direction intérimaire d'Air France mettra sur la table à la faveur d'une réunion du comité d'entreprise, le 14 juin. Dans un communiqué publié après la décision des syndicats, la direction du groupe déplore leur position, qui n'est « pas compatible avec l'intérêt collectif et le souci d'avenir de la compagnie ». Par conséquent, si ces « réponses concrètes » satisfont les syndicats, ces derniers pourraient lever leur préavis.
Durant le mouvement du printemps, une partie des personnels d'Air France (les hôtesses et stewards, les personnels au sol et les pilotes) a organisé quinze jours de grève qui ont représenté un manque à gagner de 400 millions d'euros pour l'entreprise. Les syndicats exigent une hausse générale des salaires de 5,1% en guise de rattrapage de l'inflation (les rémunérations étant gelées depuis 2011), la direction proposait une hausse de 2% immédiatement, puis de 5% étalée entre 2019 et 2021.
C'est la raison de ce nouvel appel à la grève, qui est toujours susceptible d'être levé… ou renforcé, en fonction de la teneur des annonces que la direction intérimaire d'Air France mettra sur la table à la faveur d'une réunion du comité d'entreprise, le 14 juin. Dans un communiqué publié après la décision des syndicats, la direction du groupe déplore leur position, qui n'est « pas compatible avec l'intérêt collectif et le souci d'avenir de la compagnie ». Par conséquent, si ces « réponses concrètes » satisfont les syndicats, ces derniers pourraient lever leur préavis.
Durant le mouvement du printemps, une partie des personnels d'Air France (les hôtesses et stewards, les personnels au sol et les pilotes) a organisé quinze jours de grève qui ont représenté un manque à gagner de 400 millions d'euros pour l'entreprise. Les syndicats exigent une hausse générale des salaires de 5,1% en guise de rattrapage de l'inflation (les rémunérations étant gelées depuis 2011), la direction proposait une hausse de 2% immédiatement, puis de 5% étalée entre 2019 et 2021.