6,6 milliards de dollars de bénéfices au troisième trimestre
TotalEnergies a engrangé un bénéfice net en hausse de 43% au troisième trimestre. Il s'établit à 6,6 milliards de dollars. Sur les neuf premiers mois de l'année, le bénéfice net enregistré par l'entreprise s'établit à 17,3 milliards de dollars, un chiffre plus élevé que sur l'ensemble de l'année dernière (16 milliards) ! Le groupe pétrolier continue bien évidemment de surfer sur des cours de l'or noir toujours très élevés.
Patrick Pouyanné, le PDG de Total, se félicite dans un communiqué du « modèle intégré » de l'entreprise « dans un contexte marqué par un prix du brent à 100 dollars le baril en moyenne et des prix du gaz exacerbés par l’agression militaire de l’Ukraine par la Russie ». Le gaz liquéfié a notamment très bien fonctionné durant l'été. Les résultats estivaux de Total sont « en ligne avec les précédents trimestres ».
Patrick Pouyanné, le PDG de Total, se félicite dans un communiqué du « modèle intégré » de l'entreprise « dans un contexte marqué par un prix du brent à 100 dollars le baril en moyenne et des prix du gaz exacerbés par l’agression militaire de l’Ukraine par la Russie ». Le gaz liquéfié a notamment très bien fonctionné durant l'été. Les résultats estivaux de Total sont « en ligne avec les précédents trimestres ».
Taxation des superprofits et mouvement social
TotalEnergies n'est pas le seul groupe pétrolier à profiter de cette manne. L'anglo-néerlandais Shell a de son côté annoncé des bénéfices à hauteur de 6,7 milliards de dollars au troisième trimestre. Et il en va de même pour toutes les entreprises du secteur, à tel point qu'un débat sur la taxation des « superprofits » de ces sociétés s'est engagé partout dans le monde.
Dans le cas de TotalEnergies, la situation est encore plus complexe. Le groupe sort tout juste d'un conflit social dans ses raffineries et ses dépôts pour une hausse des salaires. Un mouvement qui a provoqué des pénuries dans les stations-service et une hausse des prix à la pompe. Deux sites sont d'ailleurs toujours en grève.
Dans le cas de TotalEnergies, la situation est encore plus complexe. Le groupe sort tout juste d'un conflit social dans ses raffineries et ses dépôts pour une hausse des salaires. Un mouvement qui a provoqué des pénuries dans les stations-service et une hausse des prix à la pompe. Deux sites sont d'ailleurs toujours en grève.