Le mot d'ordre est vague, mais il a au moins le mérite de rassembler au-delà de la seule CGT. Solidaires, compagnon de route de la centrale syndicale contre les ordonnances, l'Unef, la Fidl, l'Unel, et surtout Force ouvrière ont convenu de participer à cette nouvelle journée de manifestation, décidée peu après la rencontre entre l'intersyndicale et la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, ce mardi 24 octobre.
La présence de FO dans les cortèges est une concession du patron du syndicat, Jean-Claude Mailly, qui poussé par ses troupes avait convenu de l'organisation d'une journée de mobilisation autour du 20 novembre. La CFDT, la CFTC, la Fage et l'Unsa se sont contentés de signer une mise en garde concernant les prochains textes gouvernementaux : « Les futures réformes de l’assurance chômage et de la formation professionnelle doivent rééquilibrer les souplesses accordées aux entreprises par les ordonnances par des modalités nouvelles de sécurisation des parcours professionnels ».
À en croire le numéro un de la CFDT Laurent Berger, les négociations autour de la réforme de l'apprentissage démarrait sur bons auspices. Plutôt encourageant donc pour l'exécutif, mais c'est une pierre dans le jardin de l'unité syndicale impossible à trouver depuis les ordonnances sur le code du travail. La troisième journée d'actions contre ces ordonnances, organisée par la CGT et Solidaires, n'a pas eu le succès escompté. Il est donc temps pour les syndicats de se lancer dans d'autres combats, et là encore il n'est pas question de front commun.
La présence de FO dans les cortèges est une concession du patron du syndicat, Jean-Claude Mailly, qui poussé par ses troupes avait convenu de l'organisation d'une journée de mobilisation autour du 20 novembre. La CFDT, la CFTC, la Fage et l'Unsa se sont contentés de signer une mise en garde concernant les prochains textes gouvernementaux : « Les futures réformes de l’assurance chômage et de la formation professionnelle doivent rééquilibrer les souplesses accordées aux entreprises par les ordonnances par des modalités nouvelles de sécurisation des parcours professionnels ».
À en croire le numéro un de la CFDT Laurent Berger, les négociations autour de la réforme de l'apprentissage démarrait sur bons auspices. Plutôt encourageant donc pour l'exécutif, mais c'est une pierre dans le jardin de l'unité syndicale impossible à trouver depuis les ordonnances sur le code du travail. La troisième journée d'actions contre ces ordonnances, organisée par la CGT et Solidaires, n'a pas eu le succès escompté. Il est donc temps pour les syndicats de se lancer dans d'autres combats, et là encore il n'est pas question de front commun.