Ce samedi 7 avril, des dizaines de militants altermondialistes de l'association Attac ont organisé des actions à l'Apple Store Opéra, à Paris, et à celui d'Aix-en-Provence. Il s'agissait de protester contre l'« évasion fiscale » dont Apple se rendrait coupable et qui ferait « 67 millions de victimes » en France. Les manifestants se sont allongés sur le sol dans et devant les boutiques, ils ont franchi des affiches présentant des « victimes » des pratiques fiscales d'Apple. À Aix, ils ont inscrits les mots « Justice fiscale » et « 67 millions de victimes » sur la vitrine du magasin.
En tout, ces actions ont duré une demi-heure, elles se sont déroulées dans le calme sans l'intervention de la police. Ce n'est pas la première fois qu'Attac exige d'Apple qu'elle « paie ses impôts ». L'entreprise américaine est dans la ligne de mire de l'association depuis plusieurs mois, avec à chaque fois des manifestations qui se déroulent dans le calme. Mais en février, Apple a porté l'action en justice, mais le constructeur n'a pas obtenu gain de cause : le tribunal de grande instance de Paris a en effet estimé que le « dommage imminent » n'était pas caractérisé. La justice n'a relevé ni dégradation, ni violences.
« Le message que nous voulons faire passer, c'est que nous sommes tous victimes de l'évasion fiscale, car une toute petite minorité échappe à l'impôt alors que la majorité des Français non seulement paye ses impôts mais voit le service public se dégrader », a expliqué Raphaël Padreau, le porte-parole d'Attac, à l'AFP. Apple a été forcée par l'Union européenne à redonner à l'Irlande 13 milliards d'euros que l'entreprise aurait dû payer en impôts.
En tout, ces actions ont duré une demi-heure, elles se sont déroulées dans le calme sans l'intervention de la police. Ce n'est pas la première fois qu'Attac exige d'Apple qu'elle « paie ses impôts ». L'entreprise américaine est dans la ligne de mire de l'association depuis plusieurs mois, avec à chaque fois des manifestations qui se déroulent dans le calme. Mais en février, Apple a porté l'action en justice, mais le constructeur n'a pas obtenu gain de cause : le tribunal de grande instance de Paris a en effet estimé que le « dommage imminent » n'était pas caractérisé. La justice n'a relevé ni dégradation, ni violences.
« Le message que nous voulons faire passer, c'est que nous sommes tous victimes de l'évasion fiscale, car une toute petite minorité échappe à l'impôt alors que la majorité des Français non seulement paye ses impôts mais voit le service public se dégrader », a expliqué Raphaël Padreau, le porte-parole d'Attac, à l'AFP. Apple a été forcée par l'Union européenne à redonner à l'Irlande 13 milliards d'euros que l'entreprise aurait dû payer en impôts.