Investissement dans les hôpitaux
La ministre de la Santé travaille « spécifiquement » à l'amélioration de la situation dans les hôpitaux « par un plan d'investissement et d'attractivité », a-t-elle expliqué au micro de RTL. Plus particulièrement des « plans pluriannuels sur 3 ans ». Le précédent « plan de refondation » annoncé en septembre et doté de 750 millions d'euros sur trois ans n'est « pas suffisant », de l'aveu même d'Agnès Buzyn.
250 millions d'euros supplémentaires : c'est ce que demandaient les médecins des hôpitaux publics ainsi que les représentants des directeurs. Ces annonces, qui seront faites en novembre, visent notamment à répondre à la crise des urgences : 260 services sont toujours en grève en France. En début de semaine, Emmanuel Macron avait promis d'apporter une réponse immédiate en remettant des moyens pour « répondre à la souffrance des personnels de santé ».
250 millions d'euros supplémentaires : c'est ce que demandaient les médecins des hôpitaux publics ainsi que les représentants des directeurs. Ces annonces, qui seront faites en novembre, visent notamment à répondre à la crise des urgences : 260 services sont toujours en grève en France. En début de semaine, Emmanuel Macron avait promis d'apporter une réponse immédiate en remettant des moyens pour « répondre à la souffrance des personnels de santé ».
Réponse du gouvernement
Agnès Buzyn rebondit donc sur les propos du chef de l'État. Reste à savoir comment va s'articuler la réponse du gouvernement, alors que le plan initial est jugé insuffisant. Ces propos interviennent alors que le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2020 est en discussion à l'Assemblée nationale. La situation dans les hôpitaux a fait l'objet d'un suivi tout particulier.
Ce mardi 29 octobre aura lieu une « marche funèbre » organisée par le collectif inter-hôpitaux, tandis qu'une nouvelle journée de mobilisation aura lieu le 14 novembre pour « défendre l'accès à des soins de qualité ». Les personnels déplorent l'insécurité et réclame une hausse de 300 euros de leur salaire.
Ce mardi 29 octobre aura lieu une « marche funèbre » organisée par le collectif inter-hôpitaux, tandis qu'une nouvelle journée de mobilisation aura lieu le 14 novembre pour « défendre l'accès à des soins de qualité ». Les personnels déplorent l'insécurité et réclame une hausse de 300 euros de leur salaire.