Objets connectés : une cité pour regrouper le savoir-faire français




Le 17 Janvier 2014, par Aurélien Delacroix

Le CES, plus grand salon de l'électronique grand public au monde, a une fois de plus fait la démonstration de l'excellence française en terme d'objets connectés. On ne compte plus les start-up hexagonales qui se sont lancées à l'assaut de de marché en devenir.


Les autorités françaises, Fleur Pellerin en tête, n'ont pas manqué de repérer cette potentielle réserve de croissance. La ministre déléguée à l'Économie numérique, accompagnée de Pierre Gattaz le président du MEDEF, ont ainsi rencontré les organisateurs du CES afin de vendre une déclinaison parisienne du salon orientée vers les start-up et l'innovation.
 
Lors de ses voeux à la presse, Fleur Pellerin a lancé une proposition qui va dans ce sens : la création d'une « cité des objets connectés », qui pourrait voir le jour dès le deuxième semestre de l'année. L'idée est de regrouper sous un même toit, dans un emplacement qui reste à déterminer, les ingénieurs et sociétés impliqués dans le développement et la conception de l'internet des objets. La ministre rajoute à la conception proprement dite la fabrication de ces périphériques, qui sont actuellement produits à l'étranger alors que la matière grise est en France.
 
Les corps de métier intéressés sont donc nombreux : il y a certes les spécialistes de l'électronique et les développeurs logiciels, mais « les métiers de la plasturgie [et] de la mécanique » en font partie. Un pôle d'excellence en quelque sorte, dont la vocation de regroupement du savoir-faire français en la matière pourrait faire du pays le chef de file en terme d'objets connectés.
 
Autre spécialité française, le chevauchement des projets. Cette cité de l'internet des objets fait en effet penser à la « Silicon Valley » hexagonale actuellement en développement à Saclay… La logique voudrait que le futur pôle d'excellence y trouve sa place, mais rien ne dit que ces deux projets sauront communiquer.