Opel : une réduction des effectifs pour retrouver le chemin de la rentabilité




Le 11 Novembre 2017, par Aurélien Delacroix

Carlos Tavares, le patron du groupe PSA, a bien l'intention d'appliquer à Opel les recettes qui ont permis à Peugeot de se redresser spectaculairement depuis son arrivée à la tête du groupe en 2014. Une potion amère à avaler pour le constructeur allemand.


Depuis cet été, Opel a rejoint le giron des marques du constructeur automobile PSA, qui compte Peugeot bien sûr, Citroën et DS. L'entreprise allemande était auparavant la propriété du géant américain General Motors qui a laissé filer les pertes et les parts de marché. Depuis 16 ans, Opel a perdu 15 milliards de dollars, dont 450 millions rien qu'au premier semestre. 

Durant un point presse donné au siège d'Opel, à Rüsselsheim, Carlos Tavares a présenté le plan stratégique pour la société. Des efforts vont être demandés aux salariés, a prévenu le nouveau patron. Pour redresser Peugeot qui était mal en point, Carlos Tavares a réduit les effectifs, moderniser les lignes de production et restructurer la gamme de véhicules. Avec des résultats : alors que le constructeur était au bord du gouffre, il affiche en 2017 une marge de 7% et les embauches ont repris pour répondre à la demande.

La formule va s'appliquer aussi chez Opel et Vauxhall, la marque anglaise « sœur ». Réduction des effectifs et nouveaux modèles sont donc à attendre. Le plan d'économies devrait permettre de réduire les coûts de 700 euros par voiture. PSA assure ne pas vouloir mettre en place de départs contraints et vise la rentabilité à l'horizon 2020. Pour l'avenir, Opel va miser sur l'électrique qui sera présente sur toutes ses lignes de produits d'ici 2024.


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