IHS Markit, qui réalise cet indice chaque mois auprès d'un échantillon de directeurs d'achat, montre que la progression dans la zone euro est surtout le fait de la production manufacturière : à 56,5 points en juillet, cet indicateur est de 58,1 points pour août. Les commandes à l'exportation sont en forte croissance, la plus importante en fait depuis six ans et demi, souligne la société. L'emploi devrait logiquement en profiter dans le secteur de l'industrie.
Par contre, le secteur des services présente un recul de sa croissance. Ce mois-ci, l'indice pointe à 54,9 points, soit 0,5 point de moins qu'en juillet. C'est aussi ce qui explique la progression finalement assez faible de l'indice PMI composite dans la zone euro entre les deux mois. En France, l'indice reste stable, mais le secteur manufacturier est en forme comme partout ailleurs : il gagne ainsi 2,2 points à 56,2 pour le mois d'août. C'est encore mieux pour l'Allemagne, où il passe de 57,7 à 60 points sur un mois. IHS Markit prévoit une croissance de 2% outre Rhin, contre 1,5% pour la France.
Pour 2018, la croissance tricolore pourrait voguer jusqu'à 1,7%, indique la société, qui parie également sur une baisse du chômage. Une voix de plus dans le concert des analystes et des organismes qui misent à peu près tous sur un reflux du chômage, qui a d'ailleurs bien commencé selon les derniers chiffres de l'Insee (9,2% de chômage au second trimestre au sens du BIT).
Par contre, le secteur des services présente un recul de sa croissance. Ce mois-ci, l'indice pointe à 54,9 points, soit 0,5 point de moins qu'en juillet. C'est aussi ce qui explique la progression finalement assez faible de l'indice PMI composite dans la zone euro entre les deux mois. En France, l'indice reste stable, mais le secteur manufacturier est en forme comme partout ailleurs : il gagne ainsi 2,2 points à 56,2 pour le mois d'août. C'est encore mieux pour l'Allemagne, où il passe de 57,7 à 60 points sur un mois. IHS Markit prévoit une croissance de 2% outre Rhin, contre 1,5% pour la France.
Pour 2018, la croissance tricolore pourrait voguer jusqu'à 1,7%, indique la société, qui parie également sur une baisse du chômage. Une voix de plus dans le concert des analystes et des organismes qui misent à peu près tous sur un reflux du chômage, qui a d'ailleurs bien commencé selon les derniers chiffres de l'Insee (9,2% de chômage au second trimestre au sens du BIT).