PSA Peugeot Citroën de retour dans la course




Le 19 Février 2015, par Aurélien Delacroix

PSA Peugeot Citroën opère un redressement spectaculaire. Carlos Tavares, placé il y a un an au poste de président du directoire du groupe automobile, a su imposer de nouvelles méthodes de travail.


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Résultat : cela se voit. L’entreprise a généré une marge opérationnelle de 63 millions d’euros, alors qu’elle en avait perdu pour un milliard en 2013. Si le résultat net est toujours négatif à 706 millions d’euros, c’est beaucoup mieux que l’année précédente et ses 2,3 milliards. Enfin, et c’est sans doute la grande satisfaction de l’exercice, le free cash flow (les liquidités générés par l’activité de la société) s’est hissé à hauteur de 2,2 milliards d’euros… alors que l’entreprise visait la stabilité jusqu’en 2016.

De très bons résultats donc à la lumière de ce que PSA Peugeot Citroën avait réalisé en 2013. Carlos Tavares a su insuffler un vent nouveau au travers de toutes les couches de l’entreprise, tout en bénéficiant de bonnes ventes en Chine (+30%) et des mesures de relance de productivité en France.

Les stocks ont également fondu, passant à 3,1 milliards d’euros alors que leur valeur était de 4,5 milliards en 2013. Les mesures d’économies ont joué leur rôle, en particulier la cession de biens immobiliers, ou encore le jeu de la concurrence entre les sites de l’entreprise.

Les chantiers sont encore nombreux, comme l’amélioration de la marge opérationnelle sur les véhicules avec un objectif de 2%. Pour ce faire, Tavares a imposé la fin de la politique des rabais. Il faut aussi améliorer les coûts de production en modernisant les usines. Des chantiers nombreux, mais qui soulignent que le groupe est bien vivant.