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L’abandon public de cette retraite chapeau, le 27 novembre 2013, cachait peut-être une autre largesse. On a en effet appris que Philippe Varin allait toucher une retraite complémentaire de 300 000 euros par an, et à vie. Le procédé a de quoi choquer, car s’il souhaite bénéficier de cette retraite, le PDG devait travailler durant cinq ans au sein de l’entreprise, ce qui n’a pas été le cas.
PSA lui a donc proposé une « mission d’assistance » de quelques mois afin de pouvoir toucher le gros lot. On a vu des entreprises beaucoup moins accommodantes pour d’autres salariés moins bien placés sur l’échelle des responsabilités, et c’est bien là le problème.
Il y aurait donc « deux poids deux mesures », accuse Jérôme Boussard de la CGT à l’usine de Sochaux. Cette affaire est cependant jugée tout à fait légale par le directoire de PSA, et que cette disposition a été approuvée et votée par les actionnaires du groupe. Légal c’est certain, mais moral ?
PSA lui a donc proposé une « mission d’assistance » de quelques mois afin de pouvoir toucher le gros lot. On a vu des entreprises beaucoup moins accommodantes pour d’autres salariés moins bien placés sur l’échelle des responsabilités, et c’est bien là le problème.
Il y aurait donc « deux poids deux mesures », accuse Jérôme Boussard de la CGT à l’usine de Sochaux. Cette affaire est cependant jugée tout à fait légale par le directoire de PSA, et que cette disposition a été approuvée et votée par les actionnaires du groupe. Légal c’est certain, mais moral ?