Reprendre la production
Le groupe PSA avait fermé ses usines peu après la mise en œuvre des mesures de confinement. Depuis, la direction cherchait avec les syndicats une voie de relance qui permettra la reprise de l'activité. Renault y est parvenu avec un accord qui remonte au 1er avril ; du côté de la marque au lion, un premier projet a été rejeté la semaine dernière. Selon les informations du Parisien, un nouvel accord a été soumis au vote ce mardi 7 avril, avec quatre des cinq principales organisations syndicales a priori signataires : la CFE-CGC, la CFDT, la CFTC et FO. Seule la CGT pourrait repousser les propositions. Il suffit à la direction de PSA d'obtenir l'aval des trois premiers syndicats, qui représentent plus de 50% des salariés.
Cet accord, qui permettra la reprise de la production, repose d'abord sur le cadre sanitaire du pays : avant toute chose, il faut que l'épidémie de coronavirus soit suffisamment faible pour retourner au travail sans crainte. Un fonds de solidarité va également être mis en œuvre qui vise le maintien intégral des rémunérations des salariés qui seront placés au chômage partiel durant la deuxième quinzaine d'avril.
Cet accord, qui permettra la reprise de la production, repose d'abord sur le cadre sanitaire du pays : avant toute chose, il faut que l'épidémie de coronavirus soit suffisamment faible pour retourner au travail sans crainte. Un fonds de solidarité va également être mis en œuvre qui vise le maintien intégral des rémunérations des salariés qui seront placés au chômage partiel durant la deuxième quinzaine d'avril.
La question des congés
Les cadres verseront deux jours de congés dans ce fonds de solidarité, les ouvriers et les autres catégories un jour, tandis que le groupe va abonder pour le reste. L'accord prévoit enfin la manière dont les congés obligatoires devront être pris, comme l'ordonnance du gouvernement le prévoit. La direction et les syndicats ont voulu faire preuve de plus de souplesse que ce que propose le texte : par exemple, le délai de prévenance sera de 5 jours, contre un seul dans l'ordonnance.
Quant aux congés d'été, Anh-Quan Nguyen, délégué central à la CFE-CGC, prévient que devant l'incertitude de la reprise, chaque usine prendra ses responsabilités en fonction du contexte local. Edouard Philippe a ainsi évoqué un déconfinement progressif qui pourrait s'incarner région par région. Les schémas pour les prochains congés pourraient donc évoluer site par site.
Quant aux congés d'été, Anh-Quan Nguyen, délégué central à la CFE-CGC, prévient que devant l'incertitude de la reprise, chaque usine prendra ses responsabilités en fonction du contexte local. Edouard Philippe a ainsi évoqué un déconfinement progressif qui pourrait s'incarner région par région. Les schémas pour les prochains congés pourraient donc évoluer site par site.