262 000 logements inoccupés à Paris
Avec 262 000 logements inoccupés, représentant 19% de son parc immobilier, Paris se positionne comme la deuxième ville française en termes de logements vacants, derrière Nice (28%). Cette situation, qui a connu une hausse de 4,7% au cours de la dernière décennie, contraste fortement avec des villes comme Toulon, Nantes et Rennes, où le taux d'inoccupation est bien plus bas, aux alentours de 10%
La majorité de ces logements inoccupés sont de petites tailles, souvent exploités pour la location touristique via des plateformes comme Airbnb. Surprenant, près de 42,5% des propriétaires de ces logements sont des résidents de la région parisienne. Cette tendance a contribué à la perte de 35 000 résidences principales à Paris entre 2011 et 2020, vidant partiellement certains quartiers.
La majorité de ces logements inoccupés sont de petites tailles, souvent exploités pour la location touristique via des plateformes comme Airbnb. Surprenant, près de 42,5% des propriétaires de ces logements sont des résidents de la région parisienne. Cette tendance a contribué à la perte de 35 000 résidences principales à Paris entre 2011 et 2020, vidant partiellement certains quartiers.
Paris envisage de remettre sur le marché locatif plus de 100 000 logements
En comparaison nationale, Paris se distingue par son taux élevé de logements inoccupés, suivi de près par Grenoble et Nancy avec respectivement 17% et 16%. Au total, 128 000 sont totalement inoccupés et 134 000 sont des résidences secondaires ou professionnels. Mais ce n'est pas vraiment nouveau, seulement 18 600 des 128 000 logements inoccupés le sont depuis deux ans
Pour contrer ce phénomène, la Ville de Paris envisage de remettre sur le marché locatif plus de 100 000 logements. Une proposition de loi, débattue à l'Assemblée Nationale, vise à décourager les locations meublées touristiques illégales et à favoriser la mise en location de ces logements, notamment par une augmentation des taxes sur les résidences secondaires.
Pour contrer ce phénomène, la Ville de Paris envisage de remettre sur le marché locatif plus de 100 000 logements. Une proposition de loi, débattue à l'Assemblée Nationale, vise à décourager les locations meublées touristiques illégales et à favoriser la mise en location de ces logements, notamment par une augmentation des taxes sur les résidences secondaires.