Paris peut concurrencer Francfort, selon Bruno Le Maire




Le 3 Juillet 2017, par Aurélien Delacroix

Paris, une place financière de classe mondiale à même de rivaliser avec Francfort ? Bruno Le Maire y croit dur comme fer. Le ministre de l'Économie, qui a vanté les atouts de la capitale française auprès d'investisseurs américains la semaine dernière, estime que Paris peut rivaliser avec la métropole allemande.


Le défi est de taille, car Francfort « a pris de l'avance », reconnait le locataire de Bercy à l'AgefiTV. Plusieurs banques et institutions financières installées dans la City de Londres ont d'ores et déjà le choix de la ville allemande pour déménager. Mais Paris peut rattraper son retard, selon Bruno Le Maire, qui s'en dit « convaincu ». Il a plusieurs arguments pour attirer ces investisseurs : d'une part, les réformes du gouvernement Philippe.

La réforme du code du travail entamé cet été et qui améliorera l'attractivité de la France, selon lui. L'exécutif veut également ramener l'impôt sur les sociétés à 25%, ce qui là aussi est en mesure de séduire des entreprises étrangères. « Tout est sur la table pour améliorer concrètement la situation de ceux qui viendraient investir en France et créer des emplois en France, parce que l'objectif à terme ce n'est pas simplement d'avoir Paris comme grande place financière mondiale, c'est des emplois en France et plus de richesse pour les Français », ajoute-t-il.

Des mesures supplémentaires seront annoncées mi-juillet par le Premier ministre. On y attend des dispositifs nouveaux sur la fiscalité, la taxe sur les salaires pour les entreprises non soumises à la TVA (les banques et la finance), ou encore le régime des impatriés (les Français qui reviennent sur le territoire après cinq ans passés à l'étranger).