Par conséquent, « il n'y a pas de revalorisation des allocations à compter du 1er juillet 2016 », explique logiquement l'Unedic. Cette absence de revalorisation intervient alors que les négociations sur l'assurance chômage ont échoué. Les syndicats, et en particulier la CGT, accusent le Medef d'avoir fait capoter les discussions ; le gouvernement a pris la main et prorogé la convention telle qu'elle existait avant.
La CGT estime d'ailleurs que c'est le patronat qui bloque la hausse des allocations chômage. Comme on le voit, les tensions perdurent entre les partenaires sociaux. Le syndicat, en pointe dans le combat contre la loi Travail, avait demandé une hausse de 5%, un taux important alors que l'inflation se traine autour de 0%. La CGT avait expliqué que cette augmentation était liée à une absence de compensation pour la hausse des prix depuis 2011.
Finalement, les syndicats s'étaient entendu sur un plus modeste — et réaliste — 0,5% de revalorisation pour cette année. Mais voilà, « à vote égal entre représentants patronaux et salariés, la majorité n'a pas été atteinte », déplore la CGT qui déplore le véto « insupportable » du Medef.
La CGT estime d'ailleurs que c'est le patronat qui bloque la hausse des allocations chômage. Comme on le voit, les tensions perdurent entre les partenaires sociaux. Le syndicat, en pointe dans le combat contre la loi Travail, avait demandé une hausse de 5%, un taux important alors que l'inflation se traine autour de 0%. La CGT avait expliqué que cette augmentation était liée à une absence de compensation pour la hausse des prix depuis 2011.
Finalement, les syndicats s'étaient entendu sur un plus modeste — et réaliste — 0,5% de revalorisation pour cette année. Mais voilà, « à vote égal entre représentants patronaux et salariés, la majorité n'a pas été atteinte », déplore la CGT qui déplore le véto « insupportable » du Medef.