Passe sanitaire : le gouvernement veut rassurer les entreprises inquiètes




Le 29 Juillet 2021, par François Lapierre

L'extension du passe sanitaire aux lieux culturels et de loisirs rassemblant plus de 50 personnes est un vrai casse-tête pour les entreprises qui craignent des conséquences catastrophiques pour leur activité.


Les craintes des cinémas et des restaurants

Cinémas, salles de sport, parcs de loisirs… Depuis le 21 juillet, les entreprises dans ces secteurs doivent désormais demander le passe sanitaire à leurs clients si elles s'apprêtent à accueillir plus de 50 personnes. Le Parlement a voté dimanche 25 juillet l'extension du passe qui indique le statut de la personne (vaccinée ou testée) : les restaurateurs devront appliquer la mesure dans le courant du mois d'août. Dans l'intervalle, les professionnels déjà concernés déplorent déjà une baisse significative de leur activité.

Beaucoup d'entreprises craignent de devoir mettre la clé sous la porte en raison de cette exigence. Bruno Le Maire a tenu à les rassurer : « Nous sommes toujours là », a-t-il expliqué au micro de RTL. « Comme nous avons répondu présent depuis le début de cette crise, depuis le premier jour de cette crise, nous répondrons aussi présent à la fin de l'été pour ceux qui auront été impactés », a poursuivi le ministre de l'Économie.

Les aides sont toujours disponibles

Les entreprises ont toujours la possibilité de demander l'aide du fonds de solidarité, qui a été prolongé jusqu'à la fin du mois d'août. « Il n'est pas question d'abandonner qui que ce soit dans cette crise », a-t-il ajouté en indiquant que le passe sanitaire était une « protection » pour ces entrepreneurs et « pour ces activités parce qu'il permet d'éviter une nouvelle vague de pandémie ».

Le locataire de Bercy convient qu'il peut y avoir des difficultés dans certains secteurs et territoires, « c'est bien pour ça que nous avons décidé de maintenir les aides ». Mais pour lui, le passe sanitaire ne freine pas la reprise de l'activité. Bruno Le Maire rappelle que l'économie française redémarrait « très vite et très fort » et que les chiffres de reprise dans les restaurants étaient eux aussi « très bons ».