Les prétendants se carapatent
Pierre et Vacances a fortement subi la crise sanitaire l'an dernier. L'entreprise a essuyé une hausse spectaculaire et inquiétante de sa dette : de 300 millions d'euros, elle est effectivement passée à un milliard actuellement. C'est pourquoi le groupe, spécialiste des villages de vacances et du tourisme, cherche à renflouer ses caisses vides. Un processus de renforcement a été lancé au mois d'avril de cette année, avec une date butoir pour les prétendants fixée au 8 novembre.
Malheureusement pour Pierres et Vacances, deux des offres les plus attendues n'ont pas été à la hauteur. L'initiative américaine menée par les fonds Certares et Davidson Kempner ne concernait finalement qu'une reprise de Center Parcs. Puis, l'offre globale que devait porter le fonds Sixth Street Partners a capoté. Pourtant, l'entreprise annonçait avoir reçu « plusieurs offres indicatives » et procédé à une « pré-sélection des candidats investisseurs ».
Malheureusement pour Pierres et Vacances, deux des offres les plus attendues n'ont pas été à la hauteur. L'initiative américaine menée par les fonds Certares et Davidson Kempner ne concernait finalement qu'une reprise de Center Parcs. Puis, l'offre globale que devait porter le fonds Sixth Street Partners a capoté. Pourtant, l'entreprise annonçait avoir reçu « plusieurs offres indicatives » et procédé à une « pré-sélection des candidats investisseurs ».
Vers un report de l'opération
Mais il semble bien qu'une seule offre soit réellement intéressante. En l'occurrence, il s'agit de celle de trois investisseurs : le français Atream, qui opère dans le secteur immobilier, associé aux britanniques Alcentra et Fidera. Mais le marché est déçu par ce manque d'intérêt pour Pierres et Vacances, ce qui explique la capitalisation à 65 millions d'euros seulement (elle était cinq fois plus élevée en février 2020 !). Le groupe se disait pourtant « confiant dans le succès futur de l’opération de renforcement de ses fonds propres en vue d’une signature des accords définitifs prévue au plus tard en début d’année 2022 ».
Dans les faits, Pierre et Vacances pourrait pourtant se donner du temps et choisir d'attendre de recevoir de nouvelles offres de recapitalisation plus intéressantes. Bpifrance pourrait ainsi entrer dans la danse, mais uniquement pour une petite portion. Quoi qu'il en soit, c'est la déception pour ce poids lourd du tourisme en France.
Dans les faits, Pierre et Vacances pourrait pourtant se donner du temps et choisir d'attendre de recevoir de nouvelles offres de recapitalisation plus intéressantes. Bpifrance pourrait ainsi entrer dans la danse, mais uniquement pour une petite portion. Quoi qu'il en soit, c'est la déception pour ce poids lourd du tourisme en France.