Mulliez jette l'éponge
Après plusieurs jours de rumeurs, c'est désormais officiel : Pimkie est donc en vente. D'après l'entreprise, « l'actionnaire actuel recherche une solution actionnariale externe et se donne plusieurs mois pour faire cette recherche et trouver la meilleure solution possible ». Pimkie, détenu par l'association familiale Mulliez (AFM), est en difficulté depuis une dizaine d'années.
AFM a toutefois un cahier des charges qu'il entend respecter : Pimkie ne pourra pas être repris par un fonds de pension. Le nouvel actionnaire devra au contraire insuffler une nouvelle stratégie pour assurer la survie du réseau qui compte actuellement 232 magasins en propre et 81 en affiliation. L'enseigne de prêt-à-porter, qui emploie 1.500 personnes, a été fondée en 1971.
AFM a toutefois un cahier des charges qu'il entend respecter : Pimkie ne pourra pas être repris par un fonds de pension. Le nouvel actionnaire devra au contraire insuffler une nouvelle stratégie pour assurer la survie du réseau qui compte actuellement 232 magasins en propre et 81 en affiliation. L'enseigne de prêt-à-porter, qui emploie 1.500 personnes, a été fondée en 1971.
1.500 salariés pour Pimkie
Depuis le début de l'année, Pimkie est dirigé par Philippe Favre dont la spécialité est de gérer des entreprises en difficulté. Une arrivée qui avait fait craindre aux salariés la fermeture de plusieurs points de vente. Toutefois, AFM veut aller plus loin en se lançant dans la recherche de ce nouvel actionnaire. Mais même s'il devra être porteur d'une stratégie de reconquête, les syndicats craignent une restructuration.
Pimkie ne fait que subir la tendance lourde dans le secteur du textile et de l'habillement depuis de nombreuses années. André, Camaïeu, et d'autres enseignes ayant pignon sur rue ont eu toutes les difficultés du monde à rebondir sur un marché qui ne cesse de baisser, pris à la gorge par les ventes en ligne et les promotions incessantes qui grignotent les marges.
Pimkie ne fait que subir la tendance lourde dans le secteur du textile et de l'habillement depuis de nombreuses années. André, Camaïeu, et d'autres enseignes ayant pignon sur rue ont eu toutes les difficultés du monde à rebondir sur un marché qui ne cesse de baisser, pris à la gorge par les ventes en ligne et les promotions incessantes qui grignotent les marges.