36 sociétés de l'indice vedette de la Bourse de Paris ont donné leurs résultats pour le premier semestre ; en attendant les quatre dernières, les profits de ces entreprises s'établissent à 51,3 milliards d'euros. L'an dernier à la même époque, les bénéfices dégagés par le CAC 40 étaient de 40 milliards. Sur l'ensemble de l'année dernière, les profits (qui s'étaient montés à 75,4 milliards) avaient progressé de 32% : la tendance se confirme donc au premier semestre et il n'y a pas vraiment de raison pour que la fin de l'année soit différente.
Si la hausse des profits est substantielle au premier semestre, le chiffre d'affaires ne présente pas la même courbe. Les revenus de ces 36 entreprises n'ont en effet progressé que de 6,8% sur les six premiers mois de l'année, soit un total de 583 milliards d'euros. Les secteurs de la pharmacie, des pétrolières, des assurances et de la banque, sont parmi les plus pourvoyeurs en profits. Au somment trône en effet Sanofi avec des profits de 6,7 milliards, suivi par Total avec 4,5 milliards, puis BNP Paribas (4,3 milliards). Le secteur financier a dégagé des bénéfices en hausse de 1,8% — 11,5 milliards d'euros tout de même.
L'automobile voit une croissance de 28% de ses profits avec 5 milliards. Les champions français du luxe sont également en pleine forme avec une croissance des bénéfices de 77% (!) pour Kering et 24% pour LVMH. L'Oréal affiche une hausse solide de 38%. Au rayon des déceptions, Orange dévisse de 75% en termes de bénéfices, en raison d'une plus-value réalisée au Royaume-Uni début 2016. Avec 14% de moins, Airbus a moins d'allant.
Si la hausse des profits est substantielle au premier semestre, le chiffre d'affaires ne présente pas la même courbe. Les revenus de ces 36 entreprises n'ont en effet progressé que de 6,8% sur les six premiers mois de l'année, soit un total de 583 milliards d'euros. Les secteurs de la pharmacie, des pétrolières, des assurances et de la banque, sont parmi les plus pourvoyeurs en profits. Au somment trône en effet Sanofi avec des profits de 6,7 milliards, suivi par Total avec 4,5 milliards, puis BNP Paribas (4,3 milliards). Le secteur financier a dégagé des bénéfices en hausse de 1,8% — 11,5 milliards d'euros tout de même.
L'automobile voit une croissance de 28% de ses profits avec 5 milliards. Les champions français du luxe sont également en pleine forme avec une croissance des bénéfices de 77% (!) pour Kering et 24% pour LVMH. L'Oréal affiche une hausse solide de 38%. Au rayon des déceptions, Orange dévisse de 75% en termes de bénéfices, en raison d'une plus-value réalisée au Royaume-Uni début 2016. Avec 14% de moins, Airbus a moins d'allant.