Pour la privatisation de la Française des Jeux, les Français ont souscrit plus d'un milliard d'euros




Le 17 Novembre 2019, par François Lapierre

Carton plein pour la Française des Jeux, dont l'opération de privatisation ramasse la mise des Français. Bruno Le Maire se réjouit de voir que plus d'un milliard d'euros a été apporté par les particuliers.


Les Français au rendez-vous de l'opération de privatisation

Le ministre de l'Économie, invité de l'émission BFM Politique, s'est félicité de voir que les Français avaient répondu présent pour la privatisation de la Française des Jeux. Les particuliers ont souscrit pour plus d'un milliard d'euros d'actions, a-t-il annoncé en se réjouissant d'un « immense succès populaire », « considérable ». « Les Français sont au rendez-vous, les souscripteurs sont au rendez-vous », a affirmé Bruno Le Maire qui a indiqué que les petits souscripteurs seront servis en priorité car « ce sont eux qui ont fait l'effort le plus important et qui croient en cette opération ».

Il faudra cependant attendre dans le courant de la semaine pour connaître le prix de l'action, la Française des Jeux devant être introduite à la Bourse de Paris ce jeudi 21 novembre. Bruno Le Maire n'a évidemment pu donner « aucune indication sur le prix », mais Bercy a déjà fixé une fourchette : le titre sera proposé entre 16,50 et 19,90 euros.

Engie et Aéroports de Paris devraient suivre

Dans le cadre de la privatisation de la Française des Jeux, l'argent collecté auprès des particuliers et des investisseurs institutionnels servira à financer « soit des grandes entreprises comme La Française des Jeux, soit des PME et des TPE qui ont besoin de l'argent des Français ». Le locataire de Bercy indique que le gouvernement est en train « d'enclencher un cercle vertueux sur l'épargne des Français ».

La privatisation de la Française des Jeux n'est pas la seule opération que le ministère de l'Économie va organiser. La loi Pacte comprend également la cession du capital détenu par l'État dans Aéroports de Paris et Engie. Mais la première est suspendue à une procédure de projet de référendum ; quant à la seconde, l'opération sera lancée « plutôt dans quelques mois qu'avant la fin de l'année ».