Premier jour de grève ce jeudi 22 mars




Le 21 Mars 2018, par Aurélien Delacroix

Il va falloir prévoir des solutions de transport alternatives pour ce jeudi 22 mars. Guillaume Pepy, le PDG de la SNCF, a donné les prévisions des trains pour cette première journée de mobilisation des syndicats contre la réforme de la fonction publique et du ferroviaire.


Selon le patron de la SNCF qui l'a annoncé sur RTL, 40% des TGV circuleront ce jeudi, 25% pour les trains Intercités, 30% des trains en Ile-de-France et 50% de TER. « On va tout faire pour accompagner nos voyageurs, on va fermer les sièges de l'entreprise en région et au plan national pour que le maximum possible de personnels soit aux côtés des voyageurs », a-t-il expliqué. Cette journée de mobilisation nationale débute ce mercredi 21 mars à 19h et se terminera vendredi à 8h. Un jeudi synonyme de grosse galère pour les usagers, ce qu'a confirmé Elisabeth Borne, la ministre des Transports, qui a parlé de son côté de « perturbations importantes ».

La ministre a recensé sur RMC les différents thèmes de mobilisation pour la journée : rémunération pour les uns, effectifs pour les autres… Les retraités devraient se faire de nouveau entendre, tout comme les personnels des maisons de retraite médicalisées (Ehpad). L'ensemble du secteur public est concerné, a-t-elle relevé. Des problèmes devraient également apparaitre à la RATP, puisque quatre syndicats (CGT, Unsa, SUD et Force ouvrière) ont appelé à manifester aux côtés des cheminots. En revanche, la Régie des transports a annoncé une journée « quasi normale » en termes de trafic pour le métro, les bus et le tram.

Pour le RER dont la RATP a la gestion, l'entreprise prévoit trois trains sur quatre en moyenne sur les lignes A et B, et deux trains sur trois durant les heures de pointe. Dans ce contexte, le message d'un secrétaire général d'une section parisienne de la CGT appelant à « désorganiser » la SNCF les jours sans grève interroge : « Ça ce n'est pas la SNCF, ce n'est pas les cheminots, ce n'est pas le service public. Rien ne justifie que pendant trois mois on prévoit une gêne permanente des usagers », s'est insurgé Guillaume Pepy.


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