Quick soupçonné d'espionnage illégal




Le 26 Novembre 2013, par

Le groupe de restauration rapide aurait fait appel au même détective privé qu'Ikea, soupçonné lui aussi d'espionnage illégal. Quick assure avoir uniquement enquêté sur des candidats à l'ouverture de franchises, et pas sur les salariés.


A l'instar d'Ikea, Quick est soupçonné d'avoir espionné illégalement certains de ses salariés, ou de ses franchisés.
D'après une information révélée par Mediapart, le numéro deux de la restauration rapide de France, aurait eu recours au même détective privé qu'Ikea, Jean-François Fourès. Ce dernier aurait perçu plus de 165 000 euros de la part de Quick entre janvier 2009 et juin 2011.

Quick a reconnu avoir procédé à certaines "vérifications" sur les antécédents judiciaires et bancaires de certaines personnes, sans préciser le nom de ces personnes. C'est la société de communication Brunswick, qui représente le géant du fast-food, qui a donné quelques précisions : "Eirpace n'a jamais été utilisée pour enquêter sur la vie professionnelle des salariés, mais uniquement dans les procédures de recrutement des franchisés".

Le but de la manoeuvre ? "Vérifier qu'ils n'ont pas été frappés d'interdiction bancaire" ou "condamnés pour des actes de gestion frauduleuse". Cependant, il s'agit d'informations confidentielles, et privées, qui ne sont en général disponibles que sur des relevés bancaires et des fichiers de police, qui ne sont pas publics.

Ikea fait actuellement l'objet d'une enquête, débutée en 2012, pour une affaire similaire. Le géant du meuble suédois est soupçonné, pour sa part, d'avoir espionné ses salariés et ses clients en se procurant illégalement des renseignements liés à leurs antécédents judiciaires, policiers et bancaires...


Jean-Baptiste Le Roux est journaliste. Il travaille également pour Radio Notre Dame, en charge du… En savoir plus sur cet auteur