Un « coup de semonce » pour que le gouvernement réponde
Vers un mois de décembre de toutes les galères ? L’Unsa, la CFE-CGC, Sud, Solidaires et Force Ouvrière ont émis un appel à la grève à compter du 5 décembre prochain pour les salariés de la RATP. Un mouvement illimité pour protester contre la réforme des retraites.
Après la journée noire du 13 septembre, où la capitale s’est retrouvée paralysée, ce serait une fin d’année très compliquée qui s’annoncerait pour les Parisiens si ce mouvement était aussi bien suivi. « Un nouveau coup de semonce pour que le gouvernement nous réponde », a déclaré Jean-Marc Judith, du syndicat majoritaire UNSA RATP.
Après la journée noire du 13 septembre, où la capitale s’est retrouvée paralysée, ce serait une fin d’année très compliquée qui s’annoncerait pour les Parisiens si ce mouvement était aussi bien suivi. « Un nouveau coup de semonce pour que le gouvernement nous réponde », a déclaré Jean-Marc Judith, du syndicat majoritaire UNSA RATP.
« Tout le monde sera perdant »
Dans un communiqué commun, Frédéric Ruiz, CFE-CGC RATP ajoute vouloir « dire stop à la fausse concertation ». Il souhaite « tout remettre à plat, car cette réforme ne doit pas être uniquement budgétaire. Il en va de l’avenir de la société », soulignant qu’en l’état, « tout le monde sera perdant ».
La CGT de son côté annonce « privilégier les journées d’actions interprofessionnelles, comme celle du 24 septembre », pour éviter « un risque corporatif de nous isoler, si ce n’est que la RATP seule ». Pour Jacques Eliez, dirigeant confédéral du syndicat, « plus on sera nombreux, plus on sera efficace ».
La CGT de son côté annonce « privilégier les journées d’actions interprofessionnelles, comme celle du 24 septembre », pour éviter « un risque corporatif de nous isoler, si ce n’est que la RATP seule ». Pour Jacques Eliez, dirigeant confédéral du syndicat, « plus on sera nombreux, plus on sera efficace ».