RER Nouvelle Génération : un contrat à 3 milliards d’euros pour Alstom et Bombardier




Le 1 Novembre 2016, par Aurélien Delacroix

Alstom-Bombardier devraient selon toutes probabilités remporter l’appel d’offres de la SNCF pour la fourniture des RER nouvelle génération (dits RER NG). Un contrat de plus de 3 milliards d’euros, tout simplement le plus important contrat ferroviaire de France.


Le résultat de l’appel d’offres de la SNCF ne sera connu qu’en fin d’année. Mais il semble très net qu’il ne pourra pas échapper à Alstom-Bombardier, au détriment de l’espagnol CAF. Le contrat porte sur un nombre de RER NG pouvant aller jusqu’à 371 trains, du jamais vu dans l’histoire ferroviaire française. CAF n’aurait tout simplement pas les reins industriels suffisants pour fournir autour de trains, le groupe n’ayant pas démontré sa capacité à livrer 70 rames par an selon la lettre spécialisée Mobilettre.

Le volume inédit du contrat a poussé le français Alstom et le canadien Bombardier à s’unir pour multiplier les capacités de production. Cette capacité industrielle, seuls Alstom et Bombardier peuvent apporter à la SNCF, reste à s’entendre sur le prix… et celui qui lui permettra d’éviter un recours de CAF. Histoire d’enfoncer le clou, Alstom-Bombardier n’ont pas manqué d’agiter le spectre de l’emploi : le consortium détient des lignes de production à Valenciennes et à Petite-Forêt, dans le Nord.

Des sites qui comptent plus de 3 000 salariés qui seront bien occupés par la fabrication de ces centaines de rames. L’État n’aurait pas à voler à leur secours, comme cela a été le cas pour l’usine d’Alstom à Belfort… Ces trains sont destinés au RER E, qui doit se prolonger vers l’ouest d’ici 2022.


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