Dans un entretien au Parisien, Alain Krakovitch et Didier Bense, respectivement directeur général de Transilien et son homologue de SNCF Réseau Ile-de-France ont joué la carte de la franchise. Les huit prochaines années vont être « difficiles pour nos clients », ont-ils admis. Alors que le trafic des RER et du Transilien va en augmentant, les besoins pour les travaux vont eux aussi devenir urgents. « Nous travaillons déjà depuis deux ans très intensément sur la rénovation du réseau existant au cours des périodes où c'est le moins gênant : la nuit et les week-ends. Mais cela ne suffit plus, il va aussi falloir que nous coupions, parfois pendant plusieurs jours d'affilée, certaines lignes ».
Le trafic passager sur ces deux réseaux devraient s'établir à 4,5 millions de voyageurs à l'horizon 2025, soit 1,5 million de plus qu'actuellement. Les lignes du RER et du Transilien doivent donc être entretenues, rénovées et modernisées. S'ajoutent à cela des chantiers importants comme le Grand Paris Express ou encore Eole, ainsi que les travaux indispensables dans le cadre des Jeux olympiques de 2024. Le report de ces travaux est donc « impossible », reconnaissent les deux dirigeants.
Pour palier ces difficultés qui vont durer huit longues années, la SNCF met en place un service de « bus de substitution de qualité » en moyenne et en grande couronne. L'information aux voyageurs est également mise en avant, notamment une mise à jour de l'application SNCF qui permettra aux voyageurs de prévenir d'une difficulté. Il n'est pas certain que cela apaise des usagers qui subissent chaque jour retards et incidents.
Le trafic passager sur ces deux réseaux devraient s'établir à 4,5 millions de voyageurs à l'horizon 2025, soit 1,5 million de plus qu'actuellement. Les lignes du RER et du Transilien doivent donc être entretenues, rénovées et modernisées. S'ajoutent à cela des chantiers importants comme le Grand Paris Express ou encore Eole, ainsi que les travaux indispensables dans le cadre des Jeux olympiques de 2024. Le report de ces travaux est donc « impossible », reconnaissent les deux dirigeants.
Pour palier ces difficultés qui vont durer huit longues années, la SNCF met en place un service de « bus de substitution de qualité » en moyenne et en grande couronne. L'information aux voyageurs est également mise en avant, notamment une mise à jour de l'application SNCF qui permettra aux voyageurs de prévenir d'une difficulté. Il n'est pas certain que cela apaise des usagers qui subissent chaque jour retards et incidents.