Une hausse du nombre des bénéficiaires du RSA
Pixabay/omaralnahl
Le RSA (Revenu de solidarité active) était versé chaque mois, en France, à 1,9 million de bénéficiaires au mois de mars 2020. Mais la crise de la Covid-19, le confinement généralisé de la population au printemps, la crise économique qui se profile ainsi que les nouvelles restrictions sanitaires en vigueur en France et qui pourraient être encore renforcées devraient entraîner une augmentation de la pauvreté dans le pays.
Le gouvernement s’attend à des centaines de milliers d’emplois détruits, et à une hausse du chômage en conséquence. Ce n’est donc pas étonnant, dans ces conditions, qu’Olivier Dussopt, ministre des Comptes publics, ait annoncé à l’Assemblée nationale lundi 19 octobre 2020 que le nombre de bénéficiaires du RSA devrait augmenter en 2020.
Le gouvernement s’attend à des centaines de milliers d’emplois détruits, et à une hausse du chômage en conséquence. Ce n’est donc pas étonnant, dans ces conditions, qu’Olivier Dussopt, ministre des Comptes publics, ait annoncé à l’Assemblée nationale lundi 19 octobre 2020 que le nombre de bénéficiaires du RSA devrait augmenter en 2020.
2 millions de bénéficiaires du RSA en 2021 ?
Selon les prévisions du gouvernement, en 2020 il devrait y avoir 8,9 % de bénéficiaires du RSA en plus. « Nous sommes à ce jour sur une prévision d’augmentation du nombre d’inscrits au RSA en 2020 en moyenne de 8,7% », a déclaré le ministre. De fait, en partant du nombre de bénéficiaires de mars 2020, soit 1,9 million, le nombre pourrait franchir les deux millions en 2021.
Mais cette annonce d’une augmentation du nombre de bénéficiaires était surtout liée au début des discussions sur le budget 2021 : le gouvernement veut changer le mode de calcul des compensations que l’État a promises aux départements à la suite de la suppression de la taxe d’habitation.
Mais cette annonce d’une augmentation du nombre de bénéficiaires était surtout liée au début des discussions sur le budget 2021 : le gouvernement veut changer le mode de calcul des compensations que l’État a promises aux départements à la suite de la suppression de la taxe d’habitation.