Disparition des régimes spéciaux
Edouard Philippe présentera mercredi 11 décembre l’intégralité du projet du gouvernement sur la réforme des retraites. En assurant que sa logique ne sera « jamais » celle de la confrontation. Malgré tout, le Premier ministre a redit sa fermeté concernant la disparition des régimes spéciaux et la mise en œuvre d’un régime universel, qui permet de « garantir à tous nos concitoyens leur retraite et celle de leurs enfants ». Il convient toutefois que cette réforme mérite un débat de fond.
Alors que les difficultés vont se poursuivre dans les transports en commun au moins jusqu’à mardi, Edouard Philippe explique qu’il ne serait ni raisonnable, ni acceptable, ni juste de changer les règles en cours de partie pour ce qui concerne les salariés de la SNCF et de la RATP. L’hôte de Matignon assure de sa disposition totale « pour faire en sorte que les transitions soient progressives ».
Alors que les difficultés vont se poursuivre dans les transports en commun au moins jusqu’à mardi, Edouard Philippe explique qu’il ne serait ni raisonnable, ni acceptable, ni juste de changer les règles en cours de partie pour ce qui concerne les salariés de la SNCF et de la RATP. L’hôte de Matignon assure de sa disposition totale « pour faire en sorte que les transitions soient progressives ».
Rassurer les enseignants
Edouard Philippe le martèle : les Français « savent que la très grande diversité des 42 régimes de retraites actuels ne peut pas perdurer. Ils savent qu'il faudra, un jour, renoncer à des régimes spéciaux qui ne sont plus compris. Ils savent même qu'au fur et à mesure, nous allons devoir travailler un peu plus longtemps ». Un discours qui va à l’encontre d’une partie des manifestants et des grévistes.
Le Premier ministre a également tenté de rassurer le corps enseignants, qui ont renforcé de manière significative les rangs des grévistes : « Le système universel, ça n'est pas la baisse des pensions des enseignants. Au contraire, c'est la revalorisation progressive de leur traitement, de façon à ce que leurs pensions, leur pouvoir d'achat, ne baissent pas ». À l’heure actuelle, ce discours n’est pas réellement entendu, mais la présentation de la réforme au complet permettra peut-être de lever quelques malentendus.
Le Premier ministre a également tenté de rassurer le corps enseignants, qui ont renforcé de manière significative les rangs des grévistes : « Le système universel, ça n'est pas la baisse des pensions des enseignants. Au contraire, c'est la revalorisation progressive de leur traitement, de façon à ce que leurs pensions, leur pouvoir d'achat, ne baissent pas ». À l’heure actuelle, ce discours n’est pas réellement entendu, mais la présentation de la réforme au complet permettra peut-être de lever quelques malentendus.