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Dans un communiqué, Renault a estimé que ce partenariat était « dans le meilleur intérêt de Renault, conformément aux principes d'équilibre, de respect, de confiance mutuelle et d'équité qui sont à la base de l'alliance ». Le conseil d'administration du groupe s'est réuni les 6 et 7 octobre 2015 dans le cadre de son séminaire stratégique annuel et a passé en revue, entre autres sujets, l'alliance Renault-Nissan.
On ne saura pas en revanche la teneur des échanges entre les administrateurs sur cette alliance. L'équilibre entre les deux constructeurs a été bousculé quand, au mois d'avril, l'État français a porté sa participation à 19,74% du capital de Renault. Vu du Japon, ce renforcement a été mal perçu et d'après le Nikkei, les deux entreprises avaient entamé des discussions portant sur les moyens pour contenir le poids des pouvoirs publics et réduire son influence.
La part de Renault dans Nissan pourrait ainsi passer de 43,4% actuellement, à moins de 40%. L'entreprise japonaise y gagnerait un droit de vote au sein de Renault, alors qu'elle en est privée aujourd'hui. Il n'est cependant pas certain que l'État français voit ce tour de passe-passe d'un bon œil.
On ne saura pas en revanche la teneur des échanges entre les administrateurs sur cette alliance. L'équilibre entre les deux constructeurs a été bousculé quand, au mois d'avril, l'État français a porté sa participation à 19,74% du capital de Renault. Vu du Japon, ce renforcement a été mal perçu et d'après le Nikkei, les deux entreprises avaient entamé des discussions portant sur les moyens pour contenir le poids des pouvoirs publics et réduire son influence.
La part de Renault dans Nissan pourrait ainsi passer de 43,4% actuellement, à moins de 40%. L'entreprise japonaise y gagnerait un droit de vote au sein de Renault, alors qu'elle en est privée aujourd'hui. Il n'est cependant pas certain que l'État français voit ce tour de passe-passe d'un bon œil.