Renault et le groupe PSA à l’assaut du marché de l’autopartage à Paris




Le 4 Juillet 2018, par Aurélien Delacroix

La mort programmée d’Autolib’ en Île-de-France attire les convoitises. Renault et le groupe PSA ont ainsi annoncé le lancement prochain de leurs propres services d’autopartage.


La mairie de Paris et Renault ont annoncé ce mercredi 4 juillet un accord pour le lancement d’un nouveau service d’autopartage à Paris et en Ile-de-France. Mais contrairement au contrat pluri-annuel avec le groupe Bolloré dénoncé par les élus franciliens, le partenariat avec le constructeur automobile est « sans exclusivité » : d’autres services pourront donc se lancer sur les routes parisiennes et franciliennes. En ce qui concerne Renault, le modèle est celui du « free floating » : contrairement aux Autolib’, il n’est pas nécessaire de laisser ou de prendre une voiture à un endroit spécifique.

 

C’est l’opérateur qui se chargera de recharger la batterie des véhicules — en l’occurrence des Zoé, Twizy et Kangoo —, les utilisateurs se contentant de repérer les véhicules disponibles au plus près de chez eux. Le tout se déroule via une application mobile ; quant au prix du service, il est encore au secret : ce sera une « surprise », promet Renault, qui n’imposera pas d’abonnement. D’ici à 2019, le constructeur automobile veut déployer plus de 2 000 véhicules électriques à Paris et en Ile-de-France.

 

Autre constructeur à dévoiler ses cartes aujourd’hui : le groupe PSA. Le groupe a l’intention de proposer en « free floating » 500 véhicules Peugeot et Citroën, à partir du troisième trimestre 2018. Le constructeur a lancé il y a un an le service Free2Move, qui opère déjà dans dix pays et qui compte plus d’un million de clients se partageant 65 000 voitures. De quoi rassurer les utilisateurs Autolib’ qui craignaient de se retrouver sans voitures...



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