Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, a frappé du poing sur la table. Toutes les boîtes de lait infantile produite à Craon devront être retirées des circuits de distribution, « quelle que soit la date de fabrication, dans tous les lieux de commercialisation, en particulier la grande distribution et les pharmacies ». Quelque soit la date de fabrication, ces boîtes ne devront pas vendues. Le patron de Bercy a rencontré ce samedi 13 janvier Emmanuel Besnier, le PDG de Lactalis, numéro un mondial des produits laitiers.
Ce retrait est une mesure « radicale », convient Bruno Le Maire, mais elle est nécessaire « pour éviter tout nouveau problème sanitaire ». Le ministre a mis en avant le principe de précaution : même après un précédent rappel, des produits potentiellement contaminées ont pu être commercialisées dans des supermarchés. Et de nouveaux cas de salmonellose, en Grèce et en Espagne, ont renforcé l'urgence de ce nouveau retrait cette fois massif. En tout, ces produits ont été vendus dans 66 pays ; en France, on compte 37 cas de maladie identifiée.
Bruno Le Maire n'a pas été tendre contre Lactalis qui, en ne prenant pas ses responsabilités, a « gravement failli ». Il demande à « monsieur Besnier, président de Lactalis, de « faire preuve de davantage de transparence ». Ce sera « un gage de confiance pour les consommateurs et pour l'ensemble des Français ». Le groupe a indiqué qu'il communiquerait sur les causes de la contamination « dès qu'elles seront établies ».
Ce retrait est une mesure « radicale », convient Bruno Le Maire, mais elle est nécessaire « pour éviter tout nouveau problème sanitaire ». Le ministre a mis en avant le principe de précaution : même après un précédent rappel, des produits potentiellement contaminées ont pu être commercialisées dans des supermarchés. Et de nouveaux cas de salmonellose, en Grèce et en Espagne, ont renforcé l'urgence de ce nouveau retrait cette fois massif. En tout, ces produits ont été vendus dans 66 pays ; en France, on compte 37 cas de maladie identifiée.
Bruno Le Maire n'a pas été tendre contre Lactalis qui, en ne prenant pas ses responsabilités, a « gravement failli ». Il demande à « monsieur Besnier, président de Lactalis, de « faire preuve de davantage de transparence ». Ce sera « un gage de confiance pour les consommateurs et pour l'ensemble des Français ». Le groupe a indiqué qu'il communiquerait sur les causes de la contamination « dès qu'elles seront établies ».