Reuters supprimera 3 000 emplois de plus en 2014




Le 30 Octobre 2013, par

L'agence d'informations spécialisée dans les informations financières et professionnelles Thomson Reuters a annoncé une nouvelle suppression d'emplois ce mardi 29 octobre 2013. C'est la seconde annonce de ce type de cette année, la première ayant eu lieu en février 2013. Le groupe veut se réorganiser pour améliorer la profitabilité.


cc/flickr/tripu

En février 2013, Reuters annonçait une première suppression de postes : 2 500 emplois ce qui représente 4% du total des effectifs du groupe. Dans la lignée de cette annonce, le groupe vient d'annoncer que le nombre de postes supprimés à l'horizon de 2014 sera augmenté de 3 000 (soit 5% de l'effectif total).


Cette suppression de postes est due à la chute, liée à la crise économique, des moyens de ses principaux clients, essentiellement des banques et des gestionnaires d'actifs, concernant la location des services de l'agence d'informations. C'est la raison pour laquelle c'est la principale division de Reuters, la division Finance et Risque, qui est la principale touchée par la suppression de postes (4 500 personnes en moins fin 2014 par rapport à 2012).


Ces décisions font suite à la volonté du nouveau directeur général de Thomson Reuters, Jim Smith, de réduire les coûts et d’améliorer le profit. Arrivé en 2012 à la tête de l'agence d'informations, il a entamé une réorganisation en profondeur afin « d'affecter les ressources aux domaines où les opportunités de croissance sont les plus prometteuses ».


Une stratégie gagnante puisque les résultats du troisième trimestre ont été supérieurs aux attentes et que l'action, après la publication de ces résultats et l'annonce de cette ultérieure suppression de postes, a fait un bond de 2,3% en une journée en Bourse. Sur l'année, le cour de Bourse de Reuters a progressé de 23%


De même, ce sont les revenus du groupe pour le troisième trimestre qui ont augmenté de 2% s'établissant à 3,1 milliards de dollars, portés surtout par une augmentation des abonnements tels que les écrans Eikon, produit phare de Reuters.


Jim Smith reste confiant quant au futur puisqu'il estime que « la période de contraction des portefeuilles est terminées » et que donc les moyens de ses clients devraient recommencer à augmenter.



Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner… En savoir plus sur cet auteur