La réforme ferroviaire est finalement adoptée. Lundi soir, une majorité de députés de l’Assemblée nationale l’ont votée. Les groupes parlementaires de la majorité ont donné leurs voix au texte, rejoints par l’UDI. En revanche, le Front de gauche et l’UMP s’y sont opposés. Ce mardi 22 juillet, le texte devrait arriver sur les bancs du Sénat pour un nouveau vote.
Après plusieurs semaines de grève des cheminots qui ont paralysé le pays, cette réforme va finalement mettre un terme à la séparation qui existe actuellement entre la SNCF et Réseau ferré de France (RFF). Une séparation qui dans les faits a entraîné de nombreux surcoûts et des difficultés à coordonner la rénovation et les travaux du réseau ferroviaire national.
A l’avenir, le texte voté lundi soir par l’Assemblée nationale devrait créer un groupe ferroviaire public, dirigé par une entreprise mère, la future SNCF, à la tête de deux établissements filles : SNCF Réseau et SNCF Mobilités. L’idée est enfin de stabiliser la dette abyssale du secteur, de 44 milliards d’euros, et de préparer le secteur à l’ouverture de la concurrence, d’ici 2022 au plus tard.
Le vote de la réforme par l’Assemblée nationale a notamment été saluée par Bruxelles, en particulier par Siim Kallas, le commissaire aux Transports de l’Union européenne.