La SNCF s’attend à une forte hausse de la demande des clients
Pixabay/hpgruesen
La SNCF avait déjà fait une gigantesque commande de TGV auprès du constructeur Alstom en 2018 : pas moins de 100 rames avaient été commandées, ce qui aurait dû suffire à répondre à la hausse de la demande de la clientèle et à rénover les rames existantes. Mais au lendemain de la pandémie de Covid-19 et avec l’inquiétude grandissante concernant le réchauffement climatique, les prévisions de la SNCF ont été revues à la hausse.
C’est ce qu’a précisé le transporteur à l’AFP qui demandait confirmation de cette nouvelle commande. « En anticipation de la demande clients qui est supérieure aux prévisions initiales », ce sont donc 15 nouveaux TGV qui ont été achetés. La SNCF a pris conscience de la hausse de la demande durant l’été 2022, lorsque la quasi-totalité des billets ont été vendus sur fond de reprise du tourisme.
C’est ce qu’a précisé le transporteur à l’AFP qui demandait confirmation de cette nouvelle commande. « En anticipation de la demande clients qui est supérieure aux prévisions initiales », ce sont donc 15 nouveaux TGV qui ont été achetés. La SNCF a pris conscience de la hausse de la demande durant l’été 2022, lorsque la quasi-totalité des billets ont été vendus sur fond de reprise du tourisme.
Des TGV pour l’international
Les 15 nouveaux TGV commandés à Alstom vont coûter au transporteur 590 millions d’euros. Une somme qui s’ajoute, de fait, aux 2,7 milliards d’euros dépensés en 2018 pour l’achat de 100 rames destinées à la France. Car les 15 nouveaux TGV ont pour objectif de rouler sur les réseaux étrangers également, ce qui nécessite des rames spéciales.
Les rames commandées sont donc « quadricourants », ce qui explique en partie la différence de prix. Elles peuvent rouler sur le réseau français, italien ou encore allemand : le fonctionnement du rail n’étant pas standardisé en Europe tous les TGV ne peuvent pas dépasser les frontières françaises, et inversement.
Les rames commandées sont donc « quadricourants », ce qui explique en partie la différence de prix. Elles peuvent rouler sur le réseau français, italien ou encore allemand : le fonctionnement du rail n’étant pas standardisé en Europe tous les TGV ne peuvent pas dépasser les frontières françaises, et inversement.