Jean-Cyril Spinetta n'est pas un inconnu, loin de là, du monde des transports. Il a en effet été PDG d'Air France-KLM, c'est d'ailleurs pendant sa présidence que les deux compagnies aériennes se sont rapprochées. La mission donnée par Elisabeth Borne s'inscrit dans le cadre des Assises de la mobilité, qui ont débuté le 19 septembre — c'est d'ailleurs à cette date qu'avait été annoncé la nomination de Jean-Cyril Spinetta à la tête de cette mission de réflexion.
Mais ce dernier n'a reçu la lettre de mission que ce lundi 16 octobre, et il aura trois mois environ pour phosphorer sur le sujet, en s'appuyant sur les nombreux travaux et rapports déjà réalisés sur le sujet. Les conclusions de la mission doivent en effet parvenir au ministère en janvier 2018, les réformes et pistes de réflexion devant nourrir la loi d'orientation des mobilités qui doit être achevée au premier semestre prochain. Trois axes de réflexion ont été tracées : la place du ferroviaire dans un paysage des transports évoluant rapidement, entre les cars « Macron » et le TGV low-cost.
Jean-Cyril Spinetta devra aussi réfléchir au modèle économique du ferroviaire en France ; un sujet qui intéresse tout spécialement SNCF Réseau dont la dette ne cesse de s'alourdir, alors que 70% des lignes TGV perdent de l'argent. Dans ce cadre, il pourrait proposer des fermetures de dessertes et de gares locales. Enfin, il y a l'ouverture à la concurrence en 2020, avec des TER et des trains d'équilibre du territoire concurrents qui pourront rouler sur le chemin de fer français en 2023.
Mais ce dernier n'a reçu la lettre de mission que ce lundi 16 octobre, et il aura trois mois environ pour phosphorer sur le sujet, en s'appuyant sur les nombreux travaux et rapports déjà réalisés sur le sujet. Les conclusions de la mission doivent en effet parvenir au ministère en janvier 2018, les réformes et pistes de réflexion devant nourrir la loi d'orientation des mobilités qui doit être achevée au premier semestre prochain. Trois axes de réflexion ont été tracées : la place du ferroviaire dans un paysage des transports évoluant rapidement, entre les cars « Macron » et le TGV low-cost.
Jean-Cyril Spinetta devra aussi réfléchir au modèle économique du ferroviaire en France ; un sujet qui intéresse tout spécialement SNCF Réseau dont la dette ne cesse de s'alourdir, alors que 70% des lignes TGV perdent de l'argent. Dans ce cadre, il pourrait proposer des fermetures de dessertes et de gares locales. Enfin, il y a l'ouverture à la concurrence en 2020, avec des TER et des trains d'équilibre du territoire concurrents qui pourront rouler sur le chemin de fer français en 2023.