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Pour reconquérir le marché européen, l'industrie mise sur les technologies et la réduction de la consommation. Deux modèles hybrides seront présentés chez Renault et Peugeot, dont la particularité est de consommer moins de deux litres aux cent kilomètres. Renault, encore lui, dévoilera un nouvel Espace et plusieurs SUV. Même la marque Jaguar va s'attacher à s'adresser à un plus large public avec une XE à moins de 40 000 euros.
General Motors, qui n'a pas vu l'ombre d'un profit en Europe en 14 ans, va tout de même tenter de se relancer sur le vieux continent, tout comme Ford qui va proposer aux amateurs de « muscle car » d'acheter la première « pony car », une Mustang, qui n'était disponible qu'en import jusqu'à présent.
Les constructeurs s'appliquent également à réduire leurs coûts afin de rester compétitifs et améliorer leurs marges. Cela passe par une mutualisation des moyens, des lignes de production partagées, et aussi par des fermetures d'usines comme celle d'Aulnay pour PSA Peugeot Citroën, Genk pour Ford ou encore Bochum pour Opel. La délocalisation est de mise : cela ne manque pas de provoquer la grogne sociale, mais les constructeurs retrouvent de l'air (Peugeot a renoué avec le profit : 1,5 milliard d'euros au premier semestre).