Sanctions accrues contre les chômeurs




Le 2 Janvier 2019, par La Rédaction

Les chômeurs qui ne mettraient pas suffisamment de cœur à l’ouvrage pour trouver un emploi feront face à des sanctions plus dures que celles prévues par la loi avenir professionnel de cet été.


Un décret relevé par Le Monde fait en effet mention de sanctions accrues pour les chômeurs ne respectant pas leurs obligations de recherche d’emploi. Ainsi, ne pas justifier d’une recherche soutenue, par exemple en n’en fournissant pas de preuves concrètes, peut être sanctionné d’un mois de suspension des allocations chômage au premier manquement. Au deuxième manquement, la suspension passe à deux mois, puis quatre mois au troisième manquement.

Le barème du ministère du Travail faisait mention de 15 jours de suspension pour une absence de présentation à un entretien de Pôle Emploi. Le décret alourdit la sanction, qui passe à un mois. Pôle Emploi gagne également le pouvoir de réduire les allocations chômage, alors que c’était auparavant la prérogative des préfets. L’exécutif confirme également la mise en place de davantage d’équipes de contrôle des chômeurs : elles compteront 600 personnes cet été, puis à 1 000 d’ici l’année prochaine, contre 200 actuellement.

Le nouveau barème de ces sanctions interviennent alors que les partenaires sociaux sont en train de négocier autour du nouveau régime d’assurance-chômage. Devant la sévérité accrue des sanctions contre les chômeurs, les syndicats risquent de renâcler lors des discussions.


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