Secteur privé : croissance de l'activité au plus haut depuis 2011 en juin




Le 24 Juin 2015, par Léa Pfeiffer

L’activité du secteur privé en France en juin a connu une hausse pour le cinquième mois consécutif et atteint son plus haut niveau depuis août 2011.


shutterstock

Les services au coeur de la croissance

En augmentation, la croissance du secteur privé passe de 53,4 points en juin, après 52 en mai, selon l’indice PMI composite du cabinet Markit publié mardi. Cet indice désaisonnalisé flash composite de l’activité calculé à partir d’une enquête auprès des directeurs d’achat des entreprises est basé à ce stade sur 85% des réponses.
 
Le secteur des services, toujours en pleine croissance, est l’activité qui enregistre sa plus forte progression depuis août 2011 (54,1 points contre 52,8 points le mois précédent). « La croissance de l’économie française continue de se renforcer en juin, soutenue par une amélioration des performances du secteur des services et par une stabilisation de la conjoncture dans l’industrie manufacturière », a commenté Jack Kennedy, économiste chez Markit, cité dans le texte. En effet, la production de l’industrie manufacturière reste quant stable par rapport à mai (50,5 points contre 49,4 en mai).
 

Les entreprises françaises de plus en plus optimistes

« Les dernières données PMI Flash sont de bon augure pour la croissance au deuxième trimestre, après la hausse de 0,6% du PIB enregistrée en début d’année », a-t-il poursuivi.
 

Les prestataires de services sont on ne peut plus confiants quant à leur volume d’activité à un an. Les entrepreneurs questionnés sur les raisons de cette croissance ont notamment cité l’amélioration de la conjoncture économique, le raffermissement de la demande et des projets de développement de leurs entreprises.
 

« Témoignant de l’optimisme croissant des entreprises françaises quant à une reprise durable de l’économie, les perspectives d’activité des prestataires de services se redressent et atteignent leur plus haut niveau depuis plus de trois ans », a expliqué M. Kennedy.