En France l'an dernier, l'Insee a dénombré 8,8 millions de personnes en situation de « pauvreté monétaire », soit 14% de la population. Ces personnes démunies vivent avec un revenu inférieur à 60% du revenu médian en France — soit environ 1 000 euros nets par mois. En 2016, le taux de pauvreté était de 14,2%, on observe donc un recul d'une année sur l'autre. En revanche, il avait augmenté de 0,2 point en 2015, et de 0,2 point encore une fois en 2014.
L'Insee relève que cette stabilité de la pauvreté en France est le résultat de deux phénomènes qui s'annulent. L'institut des statistiques a observé une diminution du taux en raison de la situation du marché de l'emploi, qui s'est montré plus favorable l'an dernier qu'en 2016, notamment parmi les ouvriers. Le chômage de longue durée a lui aussi reculé, une première depuis 2009. Globalement, le taux de chômage a baissé de 0,7 point. Résultat : une baisse de la pauvreté de 0,2 point en 2017… qui a été compensée par une hausse liée aux transferts sociaux et fiscaux plus réduits l'an dernier.
L'effet redistributif des transferts sociaux et fiscaux a été plus faible en 2017, en raison de certaines mesures sociales et fiscales intervenues l'an dernier. Cela a été le cas pour les aides au logement, ainsi que le seul de versement de 5 euros par mois qui a touché les personnes les plus modestes. Le niveau de vie médian a, dans le même temps, augmenté en raison de la réduction exceptionnelle de l'impôt sur le revenu de 20%. Tous ces facteurs ont conduit à une stabilité du taux de pauvreté en 2017.
L'Insee relève que cette stabilité de la pauvreté en France est le résultat de deux phénomènes qui s'annulent. L'institut des statistiques a observé une diminution du taux en raison de la situation du marché de l'emploi, qui s'est montré plus favorable l'an dernier qu'en 2016, notamment parmi les ouvriers. Le chômage de longue durée a lui aussi reculé, une première depuis 2009. Globalement, le taux de chômage a baissé de 0,7 point. Résultat : une baisse de la pauvreté de 0,2 point en 2017… qui a été compensée par une hausse liée aux transferts sociaux et fiscaux plus réduits l'an dernier.
L'effet redistributif des transferts sociaux et fiscaux a été plus faible en 2017, en raison de certaines mesures sociales et fiscales intervenues l'an dernier. Cela a été le cas pour les aides au logement, ainsi que le seul de versement de 5 euros par mois qui a touché les personnes les plus modestes. Le niveau de vie médian a, dans le même temps, augmenté en raison de la réduction exceptionnelle de l'impôt sur le revenu de 20%. Tous ces facteurs ont conduit à une stabilité du taux de pauvreté en 2017.