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Entre 16 et 17 milliards de dollars : c'est ce que pourrait coûter à Bank of America l'affaire des subprimes. La justice américaine tient à faire un exemple, malgré les efforts des avocats de l'établissement bancaire afin de réduire la douloureuse. C'est le prix à payer pour clore les poursuites au pénal qui attendaient la banque si elle ne parvenait pas à un accord avec toutes les parties.
Bank of America a été partie prenante dans cette affaire de prêts toxiques qui après leur explosion en 2008, ont entraîné les États-Unis puis le reste du monde dans une crise systémique pour laquelle de nombreux pays paie encore la facture. L'inconséquence des grandes banques américains ne fait ici aucun doute et Bank of America n'est pas la seule à devoir solder les erreurs du passé.
La banque JP Morgan est elle aussi passée à la caisse. Elle a ainsi été condamnée à débourser 13 milliards de dollars en novembre 2013, là aussi pour éviter des poursuites judiciaires dont les conséquences financières auraient été bien plus conséquentes.
Sur le podium des amendes les plus élevées, BNP Paribas prend la troisième place avec 9 milliards de dollars, pour une affaire bien différente : la banque française a enfreint des embargos américains en commerçant en dollars avec trois pays interdits.