Suzuki, Mazda et Yamaha Motor dans la tourmente du dieselgate




Le 9 Aout 2018, par Aurélien Delacroix

Le spectre du « dieselgate » continue de planer autour de l'industrie automobile. Cette fois, le scandale s'abat sur Suzuki, Mazda et Yamaha Motor qui ont avoué avoir triché dans les contrôles anti-pollution de certaines de leurs voitures.


Les trois constructeurs japonais emboîtent le pas à Nissan, qui a reconnu il y a un mois avoir falsifié les tests de pollution. C'est d'ailleurs le ministère des Transports du Japon qui a communiqué sur ces nouvelles irrégularités. Une mauvaise nouvelle en tout cas pour l'ensemble de l'industrie automobile du pays, éclaboussée par ces scandales à répétition mais dont l'ampleur diffère en fonction des constructeurs. Ainsi, c'est Suzuki qui compte le plus de véhicules ayant triché aux contrôles anti-pollution.

L'entreprise comptabilise ainsi 6 401 véhicules touchés par ces falsifications ; cela représente quasiment 50% des voitures soumises aux contrôles, dans la période allant de 2012 à 2018. Ce n'est pas la première fois que Suzuki est pris la main dans le pot de confiture : il y a deux ans déjà, le constructeur avait admis des mesures non conformes de performances de certains de ses véhicules… Chez Mazda comme chez Yamaha Motor, les cas de tricherie sont beaucoup plus faibles (3,8% chez le premier, 2,1% pour le second). 

Le ministère japonais des Transports a lancé des enquêtes chez les 23 constructeurs automobiles et de deux-roues du pays. Pour les 20 entreprises restantes, aucune irrégularité n'a été relevée chez celles qui ont rendu leur rapport ; en revanche, il en reste d'autres qui n'ont pas terminé l'analyse de leurs échantillons. Les autorités ont assuré qu'elles prendraient des « mesures sévères » contre les constructeurs ayant falsifié les contrôles de pollution de leurs voitures.


Tags : automobile