Les négociations avec les industriels ont pris fin
Les consommateurs doivent se préparer à subir une hausse des prix significative dans les rayons de la grande distribution. Dominique Schelcher, le PDG de Système U, n'annonce pas de « mars rouge », mais il prévoit tout de même une hausse des prix à hauteur de 10% qui sera répercutée progressivement dans les semaines à venir à partir du 1er mars. « Ce ne sera pas un mois de mars rouge, mais malheureusement, il y aura encore de l'inflation alimentaire tout au long du premier semestre 2023 », affirme-t-il au micro de France Inter.
Le 1er mars, c'est la date butoir fatidique pour les négociations entre les industriels et les distributeurs. Au-delà, sans terrain d'entente, c'est un médiateur qui prendra le relais. Or, les négociations cette année ont été « difficiles », convient le dirigeant, elles ont manqué de transparence, déplore-t-il.
Le 1er mars, c'est la date butoir fatidique pour les négociations entre les industriels et les distributeurs. Au-delà, sans terrain d'entente, c'est un médiateur qui prendra le relais. Or, les négociations cette année ont été « difficiles », convient le dirigeant, elles ont manqué de transparence, déplore-t-il.
Un effet d'aubaine pour certains industriels
Pour le patron de Système U, certains industriels se sont montrés trop gourmands, ils ont recherché un « effet d'aubaine » alors que les coûts des matières premières ont baissé ces derniers temps. C'est le cas du maïs, de l'aluminium, des transports ou encore des emballages. Mais malgré tout, des industriels ont réclamé des hausses de prix de 15% et plus.
« Les demandes ne sont pas toutes abusives », a cependant tempéré Dominique Schelcher. Mais il note aussi que « l'effort ne peut pas être porté que par la grande distribution, les grands industriels ont leur part à prendre ». L'an dernier, les prix des produits alimentaires a explosé de 14,5% selon les derniers chiffres de l'Insee.
« Les demandes ne sont pas toutes abusives », a cependant tempéré Dominique Schelcher. Mais il note aussi que « l'effort ne peut pas être porté que par la grande distribution, les grands industriels ont leur part à prendre ». L'an dernier, les prix des produits alimentaires a explosé de 14,5% selon les derniers chiffres de l'Insee.