T-Mobile et Sprint renoncent à leur mariage




Le 5 Novembre 2017, par Aurélien Delacroix

C'est non… une fois de plus. Les deux opérateurs américains T-Mobile et Sprint ont renoncé à une fusion qui aurait permis de créer un nouveau géant des télécoms aux États-Unis. Un projet épineux dans un pays où la concurrence sur le mobile reste faible.


Sprint cherche depuis des années un moyen de redresser la barre. Le plus petit des quatre opérateurs américains nationaux est la propriété du japonais Softbank. Quant à T-Mobile, troisième derrière Verizon et AT&T, c'est l'émanation de Deutsche Telekom. Malgré leur volonté de se rapprocher (ensemble, les deux opérateurs comptent 130 millions de clients), personne ne voulait céder trop de contrôle à l'autre sur leurs actifs respectifs. Résultat : la fusion a capoté.

Toutefois, l'annonce conjointe de l'arrêt des négociations entre les deux groupes laisse une porte ouverte à des discussions ultérieures, si jamais le dialogue devait reprendre. Pour le directeur général de Sprint, ce rapprochement se justifie au vue des économies d'échelle qu'il serait possible de réaliser à deux. Son homologue de T-Mobile a mis en avant les bénéfices d'une telle fusion. Mais aucune des deux entreprises ne souhaitait aller trop loin au niveau des conditions « mutuellement acceptables ».

Le maintien de quatre opérateurs aux États-Unis est une bonne nouvelle pour les consommateurs américains qui vont donc continuer à profiter de la concurrence entre les différents groupes. Même si dans les faits, cette concurrence est bien moins forte que celle que l'on connait en France, par exemple. Cela ne s'arrangerait pas avec un acteur en moins.


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