Cette hausse est la deuxième depuis l'arrivée du nouveau gouvernement, dont l'objectif est de parvenir à un paquet à 10 euros à l'horizon 2020. En novembre, le prix du paquet avait augmenté de 30 centimes. Cela représentait déjà une hausse sensible, la précédente augmentation du même ordre (20 centimes) datant de février 2014. En mars, il faudra donc payer un paquet de Marlboro rouge 8 euros, de quoi pousser certains fumeurs à envisager sérieusement d'arrêter pour de bon. C'est bien sûr l'objectif de santé publique poursuivie par le ministère de la Santé.
Cette hausse sera donc suivie par d'autres, ce qui n'est pas sans inquiéter les buralistes. C'est pourquoi le gouvernement a prévu une enveloppe de 100 millions d'euros pour la période 2018-2021, afin de réduire la dépendance des détaillants aux ventes de tabac. Un accord a été signé ce vendredi 2 février entre la confédération des buralistes et l'exécutif ; ce dernier veut accompagner la transformation des vendeurs de tabac en « commençant de proximité ».
Ce protocole d'accord vise à « la création d'un fonds temporaire de transformation des buralistes destiné à permettre la mutation de la profession vers une moindre dépendance à l'activité de vente de tabac », a expliqué le ministère de l'Économie. Au niveau européen, le gouvernement veut porter une initiative pour une meilleure harmonisation des niveaux de fiscalité sur le tabac. En France, la vente de cigarettes génère 14 milliards d'euros chaque année.
Cette hausse sera donc suivie par d'autres, ce qui n'est pas sans inquiéter les buralistes. C'est pourquoi le gouvernement a prévu une enveloppe de 100 millions d'euros pour la période 2018-2021, afin de réduire la dépendance des détaillants aux ventes de tabac. Un accord a été signé ce vendredi 2 février entre la confédération des buralistes et l'exécutif ; ce dernier veut accompagner la transformation des vendeurs de tabac en « commençant de proximité ».
Ce protocole d'accord vise à « la création d'un fonds temporaire de transformation des buralistes destiné à permettre la mutation de la profession vers une moindre dépendance à l'activité de vente de tabac », a expliqué le ministère de l'Économie. Au niveau européen, le gouvernement veut porter une initiative pour une meilleure harmonisation des niveaux de fiscalité sur le tabac. En France, la vente de cigarettes génère 14 milliards d'euros chaque année.