UberPop : les taxis posent un ultimatum




Le 10 Avril 2015, par Aurélien Delacroix

Les taxis en veulent toujours à UberPop, le service de mise en relation entre voyageurs et chauffeurs occasionnels du spécialiste américain du VTC. Ils somment le gouvernement d’agir sous les quinze jours.


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Si les autorités ne devaient rien faire, alors les organisations syndicales menacent de grève fiscale… mais pas de mouvements de rue, qui sont généralement mal acceptés par la population. Les taxis veulent comprendre « pourquoi le gouvernement, les services de l’ACOSS-URSSAF ou fiscaux ne sanctionnent pas de façon plus radicale les travailleurs clandestins » d’UberPop.

La police arrête pourtant les contrevenants à Paris, et on ne peut pas dire que les autorités restent sans rien faire face à Uber. Mais la cour d’appel, saisie par les taxis dans cette affaire, a donné un sursis à UberPop en transmettant, en transmettant à la Cour de cassation deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) concernant la loi Thévenoud, jugée trop floue sur la situation.

Dans l’attente d’une réponse juridique, UberPop peut continuer à fonctionner. Uber a déjà été condamné à 100 000 euros d’amende dans ce dossier, et a subi une spectaculaire perquisition à son siège parisien, mi-mars.


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