Un soutien inattendu pour la Grèce




Le 2 Février 2015, par Aurélien Delacroix

Le nouveau gouvernement grec est en pleine tournée européenne, quelques jours après l'élection de Syriza, le parti de gauche radicale qui a promis de réformer en profondeur l'État… en commençant par la négociation avec ses créanciers afin d'alléger le poids de la dette.


(c) Shutterstock/EconomieMatin
Yanis Varoufakis le nouveau ministre des Finances grec a la lourde mission de discuter avec ses homologues européens afin de leur faire connaitre le point de vue du pays. Il a commencé sa tournée ce dimanche avec Paris, la capitale française étant la plus à même d'entendre ses arguments.

À Paris, Varoufakis a plaidé pour avoir un peu plus de temps afin de mettre sur pied un paquet de mesures qui devront être présentées d'ici la fin du mois. Ce lundi 2 février, le ministre alors à Londres a pu compter sur un appui de taille : Barack Obama s'est en effet rangé du côté du gouvernement grec. Le président américain a ainsi estimé ce dimanche sur CNN qu'il ne servait à rien de pressurer des pays en pleine dépression.

« Il est très difficile d'initier ces changements si le niveau de vie des gens a chuté de 25%. A la longue, le système politique, la société ne peut pas le supporter », a-t-il aussi rappelé, en proposant « une stratégie de croissance pour pouvoir rembourser ses dettes ».

De quoi rasséréner le gouvernement grec dont l'argumentaire est repris par le président américain.