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Maintenant que la poussière commence à retomber au fur et à mesure que les États membres votent sur le plan d’aide à Athènes (c’est voté pour Paris et Berlin, malgré les difficultés), François Hollande veut relancer la machine européenne en invoquant l’impérieuse nécessité de créer un gouvernement de la zone euro.
Pour le président de la République, « L'Europe a laissé ses institutions s'affaiblir et les 28 gouvernements peinent à s'accorder pour aller de l'avant. Les Parlements restent trop loin des décisions. Et les peuples se détournent à force d’être contournés ». La seule solution, c’est d’injecter de la politique dans l’organisation de l’Union et de la zone euro. Car « l’Union ne peut se réduire à des règles, des mécanismes ou des disciplines ».
Plus de politique donc pour conserver cet « esprit européen » : cela passe par la création d’un « gouvernement de la zone euro ». François Hollande ne détaille pas les contours d’un tel projet, mais explique qu’il faudra « un budget spécifique ainsi qu'un Parlement pour en assurer le contrôle démocratique ». L’idée n’est pas neuve et elle se heurte toujours à des résistances nationales. Mais le gouffre auquel l’Europe a échappé de justesse en raccrochant la Grèce pourrait redonner des ailes à ce projet.
Pour le président de la République, « L'Europe a laissé ses institutions s'affaiblir et les 28 gouvernements peinent à s'accorder pour aller de l'avant. Les Parlements restent trop loin des décisions. Et les peuples se détournent à force d’être contournés ». La seule solution, c’est d’injecter de la politique dans l’organisation de l’Union et de la zone euro. Car « l’Union ne peut se réduire à des règles, des mécanismes ou des disciplines ».
Plus de politique donc pour conserver cet « esprit européen » : cela passe par la création d’un « gouvernement de la zone euro ». François Hollande ne détaille pas les contours d’un tel projet, mais explique qu’il faudra « un budget spécifique ainsi qu'un Parlement pour en assurer le contrôle démocratique ». L’idée n’est pas neuve et elle se heurte toujours à des résistances nationales. Mais le gouffre auquel l’Europe a échappé de justesse en raccrochant la Grèce pourrait redonner des ailes à ce projet.