Un niveau élevé mais qui n'accélère pas
Avec une inflation à 2,8% mesurée en décembre sur un an par l'Insee, la hausse des prix à la consommation n'a pas accéléré par rapport au mois de novembre. Autre bonne nouvelle même si tout est relatif, les prix de l'énergie ont certes fortement augmenté le mois dernier, de 18,6% sur un an, mais c'est tout de même moins qu'en novembre où ils affichaient une progression de 21,6%.
Cette décélération des prix de l'énergie permet à la hausse des prix à la consommation de se contracter de 0,2% sur un mois. Ces prix s'étaient également tassés de 0,4% en novembre. Les prix des produits manufacturés ont de leur côté augmenté de 1,2%, ceux de l'alimentation de 1,4%, tandis que les produits frais ont fortement progressé de 3,3%. Les services ont eux grimpé de 1,8% sur un an.
Cette décélération des prix de l'énergie permet à la hausse des prix à la consommation de se contracter de 0,2% sur un mois. Ces prix s'étaient également tassés de 0,4% en novembre. Les prix des produits manufacturés ont de leur côté augmenté de 1,2%, ceux de l'alimentation de 1,4%, tandis que les produits frais ont fortement progressé de 3,3%. Les services ont eux grimpé de 1,8% sur un an.
Dynamique de l'inflation
On peut en conclure que les prix de l'énergie ne sont plus le seul facteur de hausse de l'inflation : tous les secteurs s'y mettent ! Et la situation ne devrait pas s'améliorer durant le premier semestre, selon les économistes. Ils décrivent une véritable dynamique qui éloigne l'idée d'une inflation conjoncturelle. Au contraire, elle devrait s'avérer solide et se maintenir à de hauts niveaux.
C'est d'ailleurs ce qui pousse plusieurs entreprises à augmenter leurs prix, comme c'est le cas pour Ikea récemment. L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui sert de base de comparaison entre pays européens (et dont le calcul diffère de l'inflation « nationale »), est de 3,4%. C'est beaucoup moins élevé que la moyenne dans la zone euro, qui s'établissait à 4,9% au mois de novembre.
C'est d'ailleurs ce qui pousse plusieurs entreprises à augmenter leurs prix, comme c'est le cas pour Ikea récemment. L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui sert de base de comparaison entre pays européens (et dont le calcul diffère de l'inflation « nationale »), est de 3,4%. C'est beaucoup moins élevé que la moyenne dans la zone euro, qui s'établissait à 4,9% au mois de novembre.