6,8% en décembre
Du jamais vu depuis 1985. L'inflation pourrait atteindre en moyenne 5,5% en 2022, avec un niveau en décembre qui s'établira à 6,8% sur un an, selon la dernière note de conjoncture de l'Insee. L'inflation devrait se stabiliser entre 6,5 et 7% dans les prochains mois, après des mois d'avril et de mai autour de 5%. Et tout cela malgré le bouclier tarifaire, qui a tout de même permis de réduire l'inflation de deux points en mai…
C'est l'énergie qui continue le plus à la hausse des prix. En juin, l'inflation énergétique va s'établir à 31,3%. Elle diminuera quelque peu par la suite, mais à un niveau tout de même très élevé : 25,7% en moyenne sur l'ensemble de l'année. Autre dépense qui impacte très directement le pouvoir d'achat : les produits alimentaires dont les prix vont augmenter de 8,2% en décembre sur un an. L'Insee prévoit une hausse moyenne de 5,4% en 2022.
C'est l'énergie qui continue le plus à la hausse des prix. En juin, l'inflation énergétique va s'établir à 31,3%. Elle diminuera quelque peu par la suite, mais à un niveau tout de même très élevé : 25,7% en moyenne sur l'ensemble de l'année. Autre dépense qui impacte très directement le pouvoir d'achat : les produits alimentaires dont les prix vont augmenter de 8,2% en décembre sur un an. L'Insee prévoit une hausse moyenne de 5,4% en 2022.
Un taux de chômage à 7%
L'institut des statistiques a calculé que la croissance en France sera de 2,3% cette année, un chiffre similaire donné aussi par la Banque de France. L'activité en fin d'année serait « tout juste supérieure » à son niveau de fin 2021, relève encore l'Insee avec une hausse modérée de 0,6%. Des prévisions qui restent bien sûr dépendantes de l'évolution de la situation des approvisionnements, des prix ou encore des recrutements.
Globalement, ce sont les conséquences de la guerre en Ukraine et les suites de la situation sanitaire qui détermineront les performances de l'économie française tout au long de l'année. Des éléments impossibles à prédire, bien sûr. Sur le front du chômage, l'Insee prévoit un taux de chômage à 7% en fin d'année, soit un recul de 0,3 point par rapport au premier trimestre.
Globalement, ce sont les conséquences de la guerre en Ukraine et les suites de la situation sanitaire qui détermineront les performances de l'économie française tout au long de l'année. Des éléments impossibles à prédire, bien sûr. Sur le front du chômage, l'Insee prévoit un taux de chômage à 7% en fin d'année, soit un recul de 0,3 point par rapport au premier trimestre.