Validation des acquis de l’expérience : le dispositif cherche à se démocratiser




Le 4 Octobre 2017, par Anton Kunin

Depuis le 1er octobre 2017, la VAE, une procédure permettant d’obtenir un diplôme en faisant valoir son expérience professionnelle, s’ouvre à de nouveaux publics. Le mot d’ordre est la démocratisation.


VAE : plus de bénéficiaires potentiels et des délais réduits

Avant, toute personne n’ayant pas de diplôme mais ayant travaillé au moins trois ans dans un même secteur pouvait prétendre à une reconnaissance officielle de ses savoir-faire. Cela s’appelle « la validation des acquis de l’expérience ». Ce dispositif, auparavant réservé aux seuls salariés, est désormais ouvert aux bénévoles, aux sportifs de haut niveau, aux responsables syndicaux et aux élus locaux. Même les périodes de stage ou d’alternance dans une entreprise peuvent être prises en compte. En un mot, depuis le 1er octobre 2017, tout type d’expérience professionnelle peut être pris en considération par le jury.

Autre nouveauté : la durée minimale requise pour prétendre à une VAE vient de passer de trois à un an seulement.

Une VAE peut désormais se faire en deux sessions espacées

Dans le reste des évolutions, le délai pour achever une VAE acquise partiellement a été supprimé. Avant, si un candidat n’obtenait qu’une validation partielle de ses acquis, il devait impérativement se former aux modules manquants et repasser l’examen dans les cinq ans. Désormais, l’achèvement de la validation peut se faire sans délai.

Un salarié souhaitant faire une VAE a droit à un « congé de VAE » d’une durée de 24 heures. Par ailleurs, si la VAE se fait hors temps de travail, l’employeur doit lui verser une allocation de formation.