Avec cette hausse programmée de 5%, les prix du timbre vont augmenter bien plus que l'inflation. La Poste n'a pas confirmé cette progression des tarifs, mais l'Arcep a publié il y a quinze jours sa décision sur le sujet, a relevé Les Echos. L'autorité de régulation veut apporter à La Poste, ainsi qu'au gouvernement, la « visibilité nécessaire » touchant les conditions économiques de la prestation du service postal « sur la période 2019 - 2022 ». Cette visibilité passe donc par une augmentation sensible des prix du timbre.
Le timbre rouge, qui est passé à 0,85 euro au 1er janvier de cette année, pourrait donc flirter avec 1 euro dès le début de l'année prochaine. Quant au timbre vert, facturé actuellement 73 centimes d'euro, il pourrait atteindre la zone des 80 centimes. Pour communiquer sur cette hausse à venir, La Poste pourra faire valoir que son service est plutôt moins cher qu'ailleurs en Europe : le prix moyen des timbres verts (économiques) est de 75 centimes d'euro, et le service qu'il offre aux usagers est plus rapide. Une lettre avec un timbre vert met deux jours à parvenir à son destinataire, contre 3 à 4 jours ailleurs en Europe.
Quoi qu'il en soit, cette augmentation prévue sera une bouffée d'oxygène pour La Poste, qui ne peut fixer ses tarifs. Mais cette hausse programmée des prix des timbres ne va pas aider le courrier traditionnel, dont les volumes se réduisent d'année en année au profit des échanges électroniques. Et avec une progression de 5% en moyenne, les usagers vont y réfléchir à deux fois avant d'envoyer une lettre par La Poste.
Le timbre rouge, qui est passé à 0,85 euro au 1er janvier de cette année, pourrait donc flirter avec 1 euro dès le début de l'année prochaine. Quant au timbre vert, facturé actuellement 73 centimes d'euro, il pourrait atteindre la zone des 80 centimes. Pour communiquer sur cette hausse à venir, La Poste pourra faire valoir que son service est plutôt moins cher qu'ailleurs en Europe : le prix moyen des timbres verts (économiques) est de 75 centimes d'euro, et le service qu'il offre aux usagers est plus rapide. Une lettre avec un timbre vert met deux jours à parvenir à son destinataire, contre 3 à 4 jours ailleurs en Europe.
Quoi qu'il en soit, cette augmentation prévue sera une bouffée d'oxygène pour La Poste, qui ne peut fixer ses tarifs. Mais cette hausse programmée des prix des timbres ne va pas aider le courrier traditionnel, dont les volumes se réduisent d'année en année au profit des échanges électroniques. Et avec une progression de 5% en moyenne, les usagers vont y réfléchir à deux fois avant d'envoyer une lettre par La Poste.